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Indre-et-Loire : l'agresseur des policiers criait "Allahou Akbar"

Un homme a été abattu par la police au commissariat de Joué-lès-Tours, le samedi 20 décembre 2014.[GUILLAUME SOUVANT / AFP]

Après avoir agressé trois policiers, un homme a été abattu ce samedi 20 décembre dans un commissariat de Joué-Lès-Tours (Indre-et-Loire). 

 

Les faits

Le forcené s'est présenté à l'accueil du commissariat de Joué-lès-Tours ce samedi vers 14h00. Armé d'un couteau, il a blessé grièvement au visage un policier,a précisé le ministère de l'Intérieur dans un communiqué. Deux autres policiers ont été blessés a précisé une source proche de l'enquête. Les pronostics vitaux des trois victimes ne sont plus engagés. L'agresseur a ensuite été abattu.

"Selon les premiers éléments de l'enquête, tous les éléments de la légitime défense" sont réunis, a estimé le procureur.

 

 

L'agresseur

L'homme, connu des services de police, est un Français né au Burundi en 1994. Selon une source proche de l'enquête, l'agresseur a crié "Allahou Akbar" - Dieu est le plus grand, en arabe - jusqu'à son dernier souffle.

Il n'était pas fiché par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), selon cette source. En revanche, son frère est connu des services pour ses positions radicales et a un temps envisagé de partir en Syrie avant de renoncer, a-t-elle ajouté.

 

L'enquête

L'enquête a été ouverte des chefs de tentative d'assassinat et d'association de malfaiteurs, le tout en lien avec une entreprise terroriste. Elle a été confiée à la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire, à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et à la Direction interrégionale de la PJ d'Orléans.

"L'enquête s'oriente vers un attentat contre les forces de l'ordre motivé par l'islamisme radical", a affirmé une source proche du dossier.

Selon une source proche de l'enquête, "cela ressemble au mode d'action préconisé par le groupe Etat islamique", actif en Syrie et en Irak "de s'en prendre ainsi aux forces de l'ordre".

Les réactions

Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve qui a "condamné l'agression brutale" s'est rendu sur place quelques heures après les faits, accompagné du directeur général de la Police nationale. Le ministre a salué "le sang-froid et le professionnalisme des policiers présents, qui ont fait usage de leur arme administrative.

 

Le premier Ministre Manuel Valls a publié sur son compte Twitter un message de soutien. 

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