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Molenbeek, plaque tournante du terrorisme en Europe

Plusieurs interpellations ont eu lieu dans cette ville limitrophe de Bruxelles. Plusieurs interpellations ont eu lieu dans cette ville limitrophe de Bruxelles.[EMMANUEL DUNAND / AFP]

Molenbeek souffre d’une réputation sulfureuse. Située au nord-ouest de Bruxelles, cette commune belge de 96 000 habitants est connue pour sa pauvreté et son important taux de chômage.

Elle abrite surtout une minorité d’islamistes radicaux depuis plusieurs années, ce qui en fait l’une des plaques tournantes du terrorisme en Europe. Dans un passé très récent, la ville avait déjà été le théâtre de perquisitions menées après les attentats de «Charlie Hebdo». Medhi Nemmouche avait également planifié l’attentat du musée juif de Bruxelles, survenu en mai 2014, dans une chambre du centre-ville.

Amedy Coulibaly, assaillant de l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes en janvier dernier, et Ayoub el Khazzani, auteur de l’attaque dans le Thalys au mois d’août, y auraient séjourné et s’y seraient procurés des armes pour mener leurs assauts. Autant de faits qui incitent le gouvernement belge à vouloir «faire le ménage à Molenbeek», comme l’a déclaré à la télévision Jan Jambon, ministre fédéral de l’Intérieur belge, avec la ferme volonté d’«apporter une solution à cette situation». Une vaste mission en perspective. 

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