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Cinq douaniers en garde à vue dans une affaire de stupéfiants

Cinq douaniers ont été placés en garde à vue lundi à Paris en lien avec une affaire de stupéfiants [PHILIPPE HUGUEN / AFP/Archives] Cinq douaniers ont été placés en garde à vue lundi à Paris en lien avec une affaire de stupéfiants [PHILIPPE HUGUEN / AFP/Archives]

Cinq douaniers ont été placés en garde à vue lundi à Paris en lien avec une affaire de stupéfiants, a-t-on appris de sources policières et judiciaire.

"Il s'agit d'une affaire d'indicateur des douanes lié à des affaires de +stups+ remontant à quelques années", a déclaré à l'AFP une source policière. Six douaniers avaient été interpellés, comme l'a révélé iTELE, avant que l'un d'entre eux soit relâché, a ajouté la même source.

Les cinq hommes sont actuellement entendus au 36, quai des Orfèvres par la Brigade de la répression de la délinquance économique (BRDE), en charge de l'enquête, a indiqué une autre source policière. Ces douaniers appartiennent, selon une source proche du dossier, à la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DRNED), qui a été perquisitionnée, a-t-on appris de sources policière et judiciaire.

Contactée par l'AFP, la direction générale des douanes "confirme que des douaniers sont entendus sous le régime de garde a vue et qu'une perquisition a été menée". "Il s'agit d'une affaire ancienne, qui date de 2009", a-t-elle précisé.

"Une enquête a été ouverte par un juge d'instruction, à laquelle la douane collabore. La présomption d'innocence doit jouer. Si des faits sont avérés, la procédure administrative s'enclenchera", a ajouté la même source. "La Douane coopère avec la Justice afin que toute la lumière soit faite dans le cadre de cette enquête", a fait savoir le ministère de l'Economie et des finances, qui a la tutelle des douanes.

"Si les faits sont confirmés, l'administration, sous l'autorité des ministres, prendra les mesures appropriées, pouvant aller jusqu'à la suspension", a poursuivi Bercy. Les douanes comptent actuellement 16.500 agents. Elles bénéficieront en 2016 et 2017 de 1.000 postes supplémentaires afin de mieux lutter contre la menace jihadiste.

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