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Emoi et vigilance à l’Olympia pour le retour à Paris d'Eagles of Death Metal

Chargé en émotion, le concert était aussi placé sous très haute protection. [JOEL SAGET / AFP]

«Paris s’éveille.» C’est avec cette chanson mythique de Jacques Dutronc que les Eagles of Death Metal ont ouvert leur concert, mardi soir à l’Olympia. Une manière d’exorciser les démons, trois mois après le massacre perpétré le 13 novembre au Bataclan.

Le chanteur du groupe, Jesse Hughes, a ensuite demandé au public d’obser­ver une minute de silen­ce, «pour se souvenir». Un public en partie constitué de nombreux rescapés et proches des victimes des attentats. Ce spectacle, perçu également comme une thérapie collective pour ceux qui ont ressenti le besoin et eu le courage de venir, était d’ailleurs encadré par plusieurs psychologues. 

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Chargé en émotion, le concert était aussi placé sous très haute protection. Ne souhaitant prendre aucun ris­que, les autorités avaient en effet mis en place dès le début d’après-midi un périmètre de sécurité autour de l’Olympia, dans le 9e arrondissement de Paris. Un «sanctuaire» strictement interdit aux véhicules et aux piétons n’étant pas munis de billets. Une palpation, de même qu’un passage au détecteur de métaux, étaient également prévus pour les spectateurs.

De telles mesures ont été prises alors que le pays a décidé mardi de maintenir son niveau de protection contre la menace terroriste. Les députés ont en effet voté, comme les sénateurs une semaine auparavant, la prolongation de l’état d’urgence pour trois mois supplémentaires. Ce régime d’exception, que l’Etat entend inscrire dans la Constitution, a donc été étendu jusqu’à la fin du mois de mai.

 

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