Selon le magazine L'Obs, qui cite un haut responsable de l'Etat, un sous-marin nucléaire russe aurait été aperçu au début du mois de janvier dans le Golfe de Gascogne. Une information ni confirmée ni infirmée à ce jour par le ministère de la Défense.
S'agirait-il d'une opération pour tester les défenses françaises ? Si la présence d'un sous-marin nucléaire russe venait à être officialisée, il s'agirait en tout cas d'une manoeuvre inédite depuis la guerre froide.
Selon l'Obs, l'engin pourrait faire partie des onze sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) basés dans le port de Mourmansk, au nord-ouest de la Russie. Quand bien même son incursion n'aurait pas dépassé les eaux internationales, ce serait la première fois, depuis la fin de la guerre froide en 1991, qu'un tel sous-marin se déplace aussi près des côtes ouest de la France et de l'Europe.
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Le 17 février dernier, l'armée de l'Air française avait déjà indiqué que deux bombardiers lourds russes TU-160 avaient été interceptés au-dessus de la Manche. Selon le général André Lanata, chef d'état-major de l'armée de l'Air française, la Russie essaierait par ces incursions de réaffirmer sa présence militaire face à l'Alliance atlantique.
En réponse au survol des avions russes, la Royal Air Force britannique avait fait décoller deux Eurofighter Typhoon, des avions de chasse. L’armée de l’air française avait quant à elle envoyé un Rafale et un Mirage 2000-5. Les bombardiers russes avaient finalement fait demi-tour.