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Une victime du 13 novembre obtient sa carte d’invalidité après une grève de la faim

Djamel, victime des attentats de Paris et en fauteuil roulant depuis, a dû entamer une grève de la faim pour obtenir sa carte d’invalidité.[pixabay]

Djamel, un entrepreneur de 36 ans, en fauteuil roulant depuis les attentats du 13 novembre dernier qui l’ont vu être touché par balle, a du entamer une grève de la faim pour obtenir sa carte d’invalidité. 

Le 13 novembre dernier, il était à la terrasse du bar «la Belle équipe», à Paris. Au moment des attentats, il a été touché de quatre balles, deux dans la cuisse gauche, une dans le bras gauche (paralysé depuis) et une dernière dans la jambe droite, amputée en mars dernier. Ayant perdu toute autonomie, il réside à l’Hôtel des Invalides en compagnie des mutilés de guerre.

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«C’est insupportable, on nous balade»

Au vue de sa situation, c’est fort logiquement qu’il avait entamé les démarches pour obtenir le statut de travailleur handicapé, et une carte d’invalidité qui lui auraient facilité l’accès à l’emploi. À deux reprises pourtant, cette demande est refusée. Interrogé dimanche 3 juillet par Le Parisien, il déclarait : «c’est insupportable, on nous balade». Ce lundi 4 juillet au matin, il est passé à l'antenne de France Inter : «On ne devrait penser qu’à nous, se concentrer sur la rééducation, et à coté de ça, il faut aussi qu’on se batte. On passe des coups de fils et à la fin on se prend des grosses claques». Cette situation l’a poussé à entamer ce lundi 4 juillet au matin une grève de la faim. Une méthode extrême mais visiblement efficace puisque quelques heures après qu’il ait cessé de s’alimenter, il obtenait gain de cause.

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