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Le Conseil de Paris approuve la piétonnisation des berges de Seine rive droite

Un bus électrique roule sur les voies sur berges à Paris, le 24 septembre 2016 [Eric FEFERBERG / AFP] Un bus électrique roule sur les voies sur berges à Paris, le 24 septembre 2016 [Eric FEFERBERG / AFP]

Le Conseil de Paris a approuvé lundi la piétonnisation des berges de Seine rive droite au coeur de Paris, projet porté par Anne Hidalgo (PS) «depuis quinze ans».

«C’est une décision historique» selon la maire de Paris. Anne Hidalgo ne boudait pas son plaisir hier, au moment où le conseil de Paris entérinait la piétonnisation de la rive droite des berges de Seine. Le projet a été voté à la majorité, avec les voix des partis de gauche (PS-PCF, PRG, PG) et des écologistes. A droite, LR et UDI ont voté contre, le MoDem s'est abstenu, lors de débats pugnaces mais courtois dans l'ensemble.

Sur 3,3 km des quais bas, de l’entrée du tunnel des Tuileries (1er) au bassin de l’Arsenal (4e), la voie Georges Pompidou  est ainsi définitivement fermée à la circulation automobile. La dernière formalité reste la validation du préfet de police de Paris, Michel Cadot. Ce dernier a en effet annoncé avoir posé plusieurs conditions, parmi lesquelles une mesure de l’impact sur la circulation dans la région parisienne.

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Depuis plusieurs mois, de nombreuses polémiques avaient eu lieu à ce sujet. Selon une étude comparative menée sur les trois premières semaines de septembre 2015 et de 2016, révélée par le JDD, le nombre de véhicules par heure est clairement en hausse sur les quais hauts (de +13% à +73% aux heures de pointe). Des chiffres néanmoins bien inférieurs à ceux prévus par la commission d’enquête consultative qui avait donné un avis défavorable au projet, en août dernier.

Par ailleurs, la mairie a prévu de mener deux campagnes de mesures de la pollution, dont les résultats seront publiés l’an prochain.

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En attendant, interdites aux véhicules depuis Paris-Plages en juillet dernier, les berges accueillent jusqu’au 16 octobre une exposition consacrée à la COP 22. La municipalité prévoit ensuite d’y installer une aire végétalisée de 4,5 hectares au bord de l’eau, un marché flottant de produits bio régionaux, une guinguette, des terrains de sport ou encore des aires de jeux pour enfants. Pour un budget de huit millions d’euros, «au grand maximum», a souligné Anne Hidalgo.

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