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La pratique sportive des habitants de région parisienne à la loupe

La marche à pied est la discipline sportive la plus prisée des Franciliens. [©Aurelien Meunier / Icon Sport
]

Les habitants de la région ont la forme. Près des deux tiers d’entre eux pratiquent en effet régulièrement une activité sportive, selon un bilan dressé par l’Institut régional de développement du sport (IRDS) et dévoilé ce mardi.

Environ 6 millions d’adultes et 1,3 million d’enfants font ainsi de l’exercice au moins une fois par semaine. Les disciplines les plus prisées sont plutôt grand public : il s’agit de la marche (12 %), de la gymnastique (11 %), du vélo, de la natation et de la course à pied (6 %).

«Les adultes ont tendance à délaisser le côté compétition, pour favoriser la santé et le loisir. De plus, le mode de vie urbain laisse parfois peu de temps à la pratique intensive du sport», indique Claire Peuvergne, directrice de l’IRDS.

Le portrait-robot du sportif

Dans le détail, les hommes (53 %) se montrent généralement plus actifs que les femmes (43 %), «même si l’écart tend à se réduire ces dernières années», souligne Claire Peuvergne. Sans surprise, ce sont les personnes les plus jeunes qui ont le plus tendance à faire du sport, même si on peut noter que les plus de 55 ans ne sont pas en reste, puisque près de la moitié d’entre eux en font régulièrement. 

En outre, les personnes les plus diplômées ont davantage tendance à pratiquer des activités physiques que celles qui sont moins qualifiées. Enfin, ce sont les Yvelinois qui ont les jambes qui démangent le plus, tandis que les habitants de la Seine-Saint-Denis se montrent les moins actifs.

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Mais il n’y a pas que les «sportifs du dimanche», car la région compte aussi 2,4 millions de licenciés. C’est le football qui se révèle le plus populaire (261 000), juste devant le tennis (240 000), le golf, le judo et l’équitation (100 000). Mais la domination du ballond rond n’est en réalité pas absolue en Ile-de-France. «Si on rapporte ce chiffre à la population, d’autres régions sont beaucoup plus footeuses», affirme la directrice de l’IRDS.

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