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Braquage de Kim Kardashian : 6 suspects mis en examen

Quatre d'entre eux, âgés de 54 à 72 ans, doivent être présentés dans la journée devant les juges d'instruction[ALAIN JOCARD / AFP]

Six personnes soupçonnées d'être impliquées dans le braquage spectaculaire de la star américaine Kim Kardashian, début octobre, à Paris, ont été mis en examen, a-t-on appris de source judiciaire.

Un premier braqueur présumé, Yunice A., 63 ans, a déjà été mis en examen jeudi pour vol avec arme en bande organisée, enlèvement ou séquestration et association de malfaiteurs. Trois autres hommes, considérés comme des complices, ont également été mis en examen : deux sont soupçonnés d'avoir renseigné l'équipe montée au braquage et un troisième, d'avoir participé à l'écoulement du butin.

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Parmi les dix protagonistes arrêtés lundi, cinq sont soupçonnés d'avoir pénétré armés dans la résidence hôtelière de luxe à Paris où la vedette de téléréalité se trouvait, sans son garde du corps, la nuit du 2 au 3 octobre. Quatre d'entre eux, âgés de 54 à 72 ans, doivent être présentés dans la journée devant les juges d'instruction, dont deux soupçonnés d'être montés dans l'appartement de la star pour la dévaliser, selon une source proche de l'enquête.

Les enquêteurs pensent tenir le «cerveau» de l'attaque, un homme de 60 ans dont l'ADN a été trouvé dès le début des investigations sur un des liens qui ont servi à entraver la star de 36 ans. Connu dans le milieu du grand banditisme, sa surveillance par la Brigade de répression du banditisme (BRB), a permis de remonter au reste de l'équipe. Il doit être présenté aux magistrats comme trois autres de ses comparses, sa compagne, et son fils, suspecté d'avoir déposé les membres de l'équipe à proximité des lieux.

Braqueurs expérimentés

Trois mois après ce vol spectaculaire, l'enquête dessine le portrait d'hommes expérimentés et connus depuis longtemps dans le milieu du banditisme: dans l'équipe du braquage, quatre ont déjà été condamnés par une cour d'assises dans les années 80 ou 90, pour vol aggravé, braquage ou trafic de stupéfiants. 

Masqués et vêtus de blousons de police, ils avaient neutralisé le veilleur de nuit, puis deux d'entre eux étaient montés dans l'appartement de la vedette. Une arme braquée sur sa tempe, ils l'avaient ligotée et bâillonnée avant de l'enfermer dans la salle de bains. Ils avaient emporté un butin de neuf millions d'euros, le plus important vol de bijoux visant un particulier en France depuis plus de vingt ans. Face aux enquêteurs, certains «ont reconnu» leur implication, d'autres ont nié, selon une source proche de l'enquête.

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