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Fin de la mise à l'abri des migrants de l'ex-camp de Grande-Synthe

Le camp de migrants de Grande-Synthe hébergeait au moment du sinistre près de 1.400 personnes dans des cabanons en bois.[PHILIPPE HUGUEN / AFP]

Cinq jours après l'incendie qui a détruit le camp de la Linière de Grande-Synthe (Nord), l'opération de mise à l'abri des 1.061 migrants qui dormaient depuis dans des gymnases du département s'est achevée samedi, a affirmé la préfecture du Nord.

«L'opération de mise à l'abri des migrants à la suite de l'incendie du camp de la Linière s'est achevée ce samedi 15 avril à 17h00. Elle a permis la prise en charge de 1.061 personnes dont la plupart ont rejoint un centre d'accueil et d'orientation (CAO)», a indiqué la préfecture dans un communiqué. Par ailleurs, «une trentaine de migrants ont été interpellés par les services de la police aux frontières pour des motifs de troubles à l'ordre public et de liens avérés avec les passeurs», a ajouté cette source. 

Au total, ce sont ainsi «1.100 personnes qui sont entrées dans l'action des services engagés par l'Etat et la ville de Grande-Synthe pour faire face aux conséquences de l'incendie qui a détruit le camp», selon la préfecture. Ce chiffre, ajoute-t-elle, «correspond au nombre de migrants pris en charge durant la nuit de lundi à mardi dans les différents gymnases ouverts à Grande-Synthe, Dunkerque et (la commune voisine de) Craywick».

Ouvert en mars 2016 avec des normes humanitaires ambitieuses, le camp de migrants de Grande-Synthe hébergeait au moment du sinistre près de 1.400 personnes dans des cabanons en bois. Lundi soir, les trois quarts de ces chalets en bois ont été réduits en cendres par les multiples départs de feu, à la suite de violentes bagarres survenues entre Kurdes irakiens et Afghans et les migrants ont dû être hébergés en urgence dans des salles communales. 

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