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Fillon va perdre son immunité parlementaire

François Fillon lors de son discours de défaite après le premier tour de l'élection présidentielle, le 23 avril 2017. [Lionel BONAVENTURE / AFP]

Les chances de François Fillon de bénéficier de l’immunité présidentielle s’étant envolées après sa défaite au premier tour, l’ancien candidat perdra, dans quelques mois, son immunité parlementaire.

Mis en examen le 14 mars 2017 pour détournements de fonds publics et recel de biens sociaux dans le cadre de l’enquête sur les soupçons d’emplois fictifs de son épouse et de ses enfants, François Fillon avait joué la carte de l'immunité parlementaire et avait refusé de répondre aux questions des juges d’instruction lors de son audition.

Il avait ainsi soutenu, dans une déclaration livrée au Figaro, qu’«il n’est pas possible, sans violer [le principe de] la séparation des pouvoirs, de porter un jugement sur le travail d’un parlementaire et la manière dont celui-ci s’organise avec ses collaborateurs parlementaires».

Egalement député de Paris, François Fillon ne sera plus couvert par l'immunité dont il bénéficie dès la fin de son mandat, soit le 30 juin 2017. Après cette date, il devra affronter les juges si ces derniers possèdent suffisamment d’éléments afin de le renvoyer devant un tribunal. Dans le cas contraire, l’ancien candidat à la présidentielle pourrait bénéficier d’un non-lieu.

Quant à Marine Le Pen, qui ne s’est pas rendue à la convocation des juges le 3 mars concernant des soupçons d’emplois fictifs d’assistants parlementaire du FN au Parlement Européen, son immunité de député européenne prendra fin en mai 2019. Arrivée à la deuxième place suite au premier tour de l'élection, la candidate frontiste peut cependant encore prétendre à l'immunité présidentielle. 

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