Ils sont le cauchemar de tout navigateur. Les icebergs forment de gigantesques blocs de glace, parfois de plusieurs centaines de milliers de tonnes, flottant à la surface des océans.
Malgré leur taille impressionnante, une partie de leur surface – toujours 10 % – reste émergée. Cette flottaison est rendue possible par la «poussée d’Archimède».
Une règle de physique selon laquelle tout corps plongé dans l’eau reçoit en retour une poussée vers le haut correspondant au volume de liquide déplacé.
Or, l’eau gelée qui compose l’iceberg pèse moins lourd, à volume équivalent, que l’eau liquide de l’océan. L’iceberg s’enfonce, mais flotte.
Le phénomène est par ailleurs renforcé par les milliers de petites bulles d’air piégées dans la glace, et par le fait qu’il s’est formé à partir de l’eau douce des glaciers, qui est elle-même moins dense que l’eau salée de la mer.