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Que vont devenir les anciens Vélib’ de JCDecaux ?

On trouve actuellement à Paris environ 20.000 Vélib', et plus d'un millier de stations. [Philippe Lopez / AFP]

D'ici à 2018, les 20.000 Vélib' de JCDecaux vont quitter les rues de la capitale pour laisser place à ceux de Smoovengo. Mais que vont-ils devenir ?

Le groupe serait actuellement en train de réfléchir à une façon de les récupérer. Un porte-parole du groupe a expliqué au Parisien que les vélos pourraient devenir des chariots ou encore des boîtes de conserve, puisque «JCDecaux travaille avec plusieurs entreprises de recyclage». C'était déjà le cas des éléments abîmés, comme les cadres ou les guidons.

Mais il se pourrait que ce sort ne concerne que les Vélib' les plus endommagés. Ceux en parfait état pourraient être reconditionnés pour faciliter les trajets d'autres citadins. JCDecaux propose en effet des vélos en libre-service (VLS) dans quatre-vingt dix villes, comme Lyon, Bruxelles (Belgique), Toyama (Japon), Brisbane (Australie), ou encore Vienne (Autriche). Seul bémol : toutes les villes ou JCDecaux est opérateur sont déjà équipées de vélos en nombre suffisant.

En attendant qu'une décision soit prise concernant les modèles fonctionnels, ils seront stockés dans plusieurs sites.

Que faire des stations ?

Les vélos ne sont pas les seuls dont le sort reste incertain. Que faire des 1.233 stations Vélib', et de leurs quarante mille bornes ? Selon les informations du Point, elles devraient être également stockées dans les entrepôts du groupe, parmi les autres éléments de mobilier urbain qui attendent encore d'être reconditionnés.

Albert Asséraf, directeur général stratégie, data et nouveaux usages de JCDecaux explique au Point : «Nous avons un protocole précis en matière de démontage du mobilier urbain». En effet, en 2015, deux mille abribus ont été remplacés à Paris. Ils ont été stockés, avant d'être soit recyclés, soit remis à neuf.

Les stations devraient être désinstallées à partir d'octobre 2017, pendant que Smoovengo pose les siennes. Les deux groupes devraient donc cohabiter dans la capitale jusqu'en mars 2018.

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