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Education : le programme d'Emmanuel Macron

Emmanuel Macron en visite dans une école primaire à Avallon (Yonne), le 23 mars 2017. Emmanuel Macron en visite dans une école primaire à Avallon (Yonne), le 23 mars 2017.[Eric FEFERBERG / AFP]

L'ancien ministre de l'Économie, Emmanuel Macron, affirme vouloir faire de l'école «le combat premier» s'il est élu président de la République. Son programme éducatif s'articule autour de plusieurs propositions clés. 

Un meilleur encadrement pour les élèves

Emmanuel Macron propose de diviser par deux le nombre d'élèves par classe en CP et en CE1 dans l'éducation prioritaire. Afin d'éviter que ne se mette en place une école à deux vitesses, il propose également de rétablir les études dirigées après la classe dans tous les établissements. Celles-ci avaient été supprimées en 2015.

Dans la même veine, il prévoit également la mise en place de stages de remise à niveau à la fin des vacances d'été, en primaire et au collège. Aujourd'hui, ce dispositif existe entre le CM1 et le CM2. 

Un suivi scolaire individualisé

Le candidat d'En Marche! milite pour une scolarité plus individualisée, avec notamment des bilans personnalisés de la grande section de maternelle à la troisième pour mesurer les progrès de chaque élève.

Il propose ensuite de mettre en place des parcours individualisés au collège et au lycée, avec une meilleure information en matière d'orientation. 

Des établissements plus autonomes

Le candidat d'En Marche! envisage de revenir sur certains aspects des réformes éducatives menées durant le quinquennat de François Hollande, de manière à laisser plus de liberté aux établissements. 

Il propose par exemple que les communes, en collaboration avec les écoles, organisent elles-mêmes le temps périscolaire, sans contrainte venant de l'État. Au collège, les établissements qui le souhaitent pourront, s'il est élu, rétablir les parcours bilingues et européens. 

Un Bac réformé

Emmanuel Macron propose de réformer le baccalauréat. La nouvelle mouture de l'examen ne comporterait plus que quatre matières, les autres étant évaluées en contrôle continu. Cela rendrait possible, selon lui, de nouvelles formes d'organisations du temps scolaires. 

Des carrières d'enseignants mieux gérées

Le candidat d'En Marche ! plaide pour un meilleur accompagnement des enseignants dès leur formation, qui se fera en alternance à partir de la licence. Il propose de mettre fin à l'affectation des jeunes enseignants en éducation prioritaire, qui serait désormais réservés à ceux ayant au moins trois ans d'expérience. 

Les professeurs choisissant l'éducation prioritaire verraient leur engagement mieux reconnu et mieux valorisé, avec notamment une prime supplémentaire de 3.000 euros nets par an. 

Un plan massif pour l'apprentissage

Emmanuel Macron souhaite promouvoir l'apprentissage et l'alternance, y compris pour les formations les plus qualifiantes. «On a cantonné l'apprentissage dans les filières les plus techniques et manuelles et c'est une erreur», avait-il déclaré lors de son audition par le Medef, en mars. 

Pour généraliser ce dispositif, il compte impliquer les branches professionnelles dans la définition des programmes et l'organisation des formations, et propose d'affecter l'intégralité de la taxe d'apprentissage à son financement. 

Une école plus ouverte à la société

Emmanuel Macron souhaite ouvrir l'école aux associations et au bénévoles. Ces derniers seront par exemple sollicités pour animer les études dirigées. Ils pourront notamment être recrutés parmi les étudiants. Le candidat propose en effet que ceux-ci consacrent un trimestre de leur parcours à cette activité. 

Il milite également pour mieux impliquer les parents d'élèves, en généralisant par exemple «la mallette des parents», un dispositif d'échanges réguliers entre les parents et les équipes pédagogiques testés actuellement à petite échelle. 

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