Présentant son plan climat ce 6 juillet, Nicolas Hulot a annoncé «la fin de la vente des voitures à essence et diesel à l'horizon 2040».
Un objectif qui doit permettre à la France, selon le ministre de la Transition écologique et solidaire, de réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Il a reconnu dans la foulée que cet objectif et «lourd», notamment pour les constructeurs automobiles.
L'objectif est certes ambitieux, mais reste raisonnable. L'Inde a en effet montré l'exemple il y a quelques semaines en annonçant la fin des véhicules diesel et essence dès 2030, soit dix ans plus tôt que l'objectif annoncé par Nicolas Hulot.
En attendant, Nicolas Hulot souhaite accorder une place accrue aux véhicules «propres». Il a ainsi annoncé une prime pour les ménages les plus modestes qui se débarasseraient de leur ancien véhicule polluant. La veille, le Premier ministre Edouard Philippe avait annoncé que la fiscalité sur le diesel serait alignée sur celle de l'essence d'ici à la fin du quinquennat.
En France, 48.000 décès sont attribués chaque année à la pollution de l'air causée en grande partie par les voitures essences et diesel. Les particules fines comptent pour près de 9M de la mortalité nationale.