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Près de 87.000 bacheliers encore en attente d'affectation pour la rentrée

Pour ceux qui sont encore en liste d'attente, il faut désormais se tourner vers la procédure complémentaire, ouverte depuis la fin du mois de juin sur la plateforme APB.[ERIC FEFERBERG / AFP]

Au lendemain de la troisième vague d'admission post-bac (APB), près de 87.000 bacheliers sont encore sans affectation pour la rentrée 2017.

Tandis que 30.000 d'entre eux ont finalement trouvé une place à l'université. Une situation stressante à quelques semaines de la rentrée.

Le nombre de formations universitaires obligées d'afficher une liste d'attente faute de places a reculé à 92, a indiqué le ministère de l'Enseignement supérieur, vendredi 14 juillet. Alors qu'en juin, on en comptait 115 à l'issue de la deuxième vague de réponses. Un nombre record signe de l'engorgement «d'un système à bout de souffle», selon les mots de la ministre Frédérique Vidal.

Vers la procédure complémentaire

Pour ceux qui sont encore en liste d'attente, ils doivent désormais se tourner vers la procédure complémentaire, ouverte depuis la fin du mois de juin sur la plateforme APB. Sur le site, seront proposées pendant tout l'été et ce, jusqu'au 25 septembre, des places vacantes. Ainsi les nouveaux bacheliers en attente d'affectation devront consulter régulièrement la plateforme et postuler sans attendre dès qu'une proposition les intéresse. 

La première vague de réponse début juin avait déjà révélé un nombre de cursus en tension - c'est-à-dire des demandes supérieures à la capacité d'accueil - bien plus élevé que l'année passée. En cause : la hausse démographique et la volonté d'un nombre accru de bacheliers de poursuivre des études.

Chaque année, les universités françaises doivent accueillir quelque 40.000 étudiants supplémentaires, une hausse démographique observée depuis deux ans et qui devrait perdurer jusqu'en 2022.

Et aux néo-bacheliers, il faut également ajouter les étudiants en réorientation. Et fait exceptionnel, ces derniers seront, cette année, traités sur un pied d'égalité par rapport aux nouveaux inscrits.

Des étudiants tirés au sort

En France, la sélection à l'entrée de l'université est interdite. Sauf pour un certain nombre de filières universitaires comme les doubles cursus. Ainsi lorsque les demandes sont supérieures aux capacités d'accueil, les candidats sont tirés au sort. Un procédé vivement critiqué par les étudiants et le corps enseignant, et que la ministre de l'Enseignement supérieur a promis d'éliminer à la rentrée 2018.

En attendant, le désespoir de nombreux bacheliers face à cette sélection se lit sur les réseaux sociaux. 

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