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Emmanuel Macron ne veut «plus personne dans les rues d'ici à la fin de l'année»

«Je ne veux plus de femmes et hommes dans les rues», a déclaré le président de la République. «Je ne veux plus de femmes et hommes dans les rues», a déclaré le président de la République. [© MICHEL EULER / AFP]

«D'ici la fin de l'année, je ne veux plus personne dans les rues, dans les bois», a déclaré jeudi Emmanuel Macron lors d'une cérémonie de naturalisation à Orléans.

«La première bataille : loger tout le monde dignement. Je veux partout des hébergements d'urgence. Je ne veux plus de femmes et hommes dans les rues», a ajouté le président de la République, en marge d'une visite d'un centre d'hébergement de réfugiés. Sans préciser si les sans-abri non migrants seront également concernés par cette initiative.

«Je veux partout, dès la première minute, un traitement administratif qui permette de déterminer si on peut aller vers une demande d'asile ou non, et derrière une vraie politique de reconduite aux frontières», a-t-il poursuivi, lors d'une cérémonie de naturalisation à la préfecture d'Orléans.

Un traitement administratif plus rapide

«Notre pays a mis en place un système perdant pour tout le monde avec un traitement indigne dans les premiers mois, des délais beaucoup trop longs où les gens s'installent dans la précarité et une inefficacité complète de reconduites à la frontière», selon Emmanuel Macron. Le chef de l'Etat a notamment réaffirmé sa volonté d'une «réduction drastique» des délais de traitement des dossiers des migrants, de dix-huit à six mois.

Grande nouveauté : Emmanuel Macron entend également «créer dès cet été en Libye des hotspots», soit des centres d'examen pour les candidats à l'asile. «L'idée est de créer en Libye des hotspots afin d'éviter aux gens de prendre des risques fous, alors qu'ils ne sont pas tous éligibles à l'asile. Les gens, on va aller les chercher. Je compte le faire dès cet été», a-t-il précisé. Et ce, avec ou sans l'Union européenne, dont la plupart des autres Etats membres sont «très réticents» à ce projet.

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