La doyenne des Français fête son anniversaire

La doyenne des Français s’appelle Honorine Rondello et est née le 28 juillet 1903. Elle fête donc ce vendredi son 114ème anniversaire.

Elle était devenue doyenne du pays en septembre après le décès d’Elisabeth Collot à l’âge de 113 ans. Cette Bretonne installée à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume (Var) depuis 1941 a reçu depuis la visite de nombreux journalistes et a même sa propre page Wikipédia. Alors que le quotidien Sud-Ouest lui demandait quelles étaient ses impressions en tant que doyenne de l’Hexagone, celle-ci avait répondu malicieusement : «J’aimerais mieux ne pas l’être».

Née à Kérity, devenu depuis un quartier de Paimpol (Côtes d’Armor), Honorine Rondello vient d’une famille modeste. Son père était notamment pêcheur en Islande. Demoiselle de compagnie pour la famille Dauphin, armateur pour la grande pêche, elle les suit à Menton (Alpes-Maritimes) pour y passer la saison d’hiver. C’est là bas qu’elle rencontre son futur mari et s’installe dans la région, à l’âge de 26 ans. Alors que la Seconde Guerre mondiale éclate, le couple se rend dans les Pyrénées puis finalement à Saint-Maximin. Selon La Croix, Honorine Rondello a une fille de 87 ans, deux petits-enfants d’une cinquantaine d’année et un arrière petit-fils de 26 ans.

La doyenne des Français vit depuis quelques années en maison de retraite et ne se déplace plus qu’en fauteuil roulant. Sa passion : la lecture, mais également s’informer via la télévision. Elle aurait conservé son accent breton et son attachement à sa région natale : «Paimpol, c’est toujours Paimpol, a assuré sa fille, Yvette Florens à Ouest-France. Elle a fait sa vie ici, dans le Sud et a été heureuse, mais elle est toujours attachée à la Bretagne».

Celle qui a vécu deux guerres mondiales et a pu assister à la naissance de la télévision et du téléphone, refuse d’avoir un appareil auditif : «Cela fait des années que ma fille et petits-enfants veulent m’appareiller. Mes amis enlevaient tout le temps leur appareil auditif, car il résonnait. Maintenant, peut-être qu’ils sont plus perfectionnés, mais tant pis, je fais sans», a t-elle confié à La Croix.