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Le paparazzi visé par la plainte d'Emmanuel Macron réplique

Sur les ondes d'Europe 1, le photographe a ainsi souhaité rétablir sa vérité.[AFP]

Jean-Claude Elfassi, un paparazzi médiatisé à plusieurs reprises par le passé et visé par une plainte d'Emmanuel Macron, a réagi, ce mercredi, donnant sa version des faits.

Pour rappel, ce dernier fait l'objet d'une plainte pour «harcèlement et tentative d'atteinte à la vie privée» déposé par le chef de l'Etat mardi, qui lui reproche d'avoir tenté de le photographier sur son lieu de vacances à Marseille. 

Sur les ondes d'Europe 1, le photographe a ainsi souhaité rétablir sa vérité. «À aucun moment nous sommes rentrés dans la résidence du président. On n'est pas suicidaires, c'est comme à Paris, on ne va pas escalader les grilles de l'Elysée», a-t-il affirmé. Cette version va à l'encontre du communiqué de l'Elysée qui établissait que le photographe s'était introduit sur la propriété du Président.

Interrogé sur l'antenne de Franceinfo le même jour, Jean-Claude Elfassi s'en est pris directement au Président. «Macron a décidé de partir à l'affrontement en se disant 'on est tout puissants, vous obéissez à ce qu'on vous dit, on vous donnera des photos quand on le décidera. On se mettra sur la plage en maillot de bain avant les élections. Maintenant c'est fini, allez-vous faire voir', ce n'est pas comme ça que ça se passe», s'est-il emporté.

Des «méthodes» dénoncées

Il a reproché à Emmanuel Macron, en particulier, de ne rien «donner» maintenant qu'il a été élu. Et ce, alors qu'il n'hésitait pas à poser pendant la campagne. «Pour ce qui est du harcèlement, c'est effectivement une première. Quand on est président, il faut savoir un petit peu donner. C'est ce que faisaient Chirac et Mitterrand. Ils savaient apprivoiser la presse. Ils venaient nous voir, on faisait notre petite séance de photos de 15 minutes et après ça ils avaient la paix jusqu'à la fin de leurs vacances», a expliqué le photographe.

Dans les colonnes de VSD, Jean-claude Elfassi avait déjà dénoncé les «méthodes» du président de la République. «J'ai été traité comme un criminel», avait-il déclaré au média. Pire, il avait accusé son staff de communication de tentative d'intimidation à l'égard de journalistes d'autres médias, également présents sur le lieu de vacances du Président et de son épouse.   

 

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