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Disneyland Paris s’excuse après avoir refusé qu’un petit garçon participe à «Princesse d’un jour»

Disneyland Paris assure avoir «contacté la famille afin de présenter (ses) excuses pour lui avoir fourni une information erronée»[BERTRAND GUAY / AFP]

Le petit Noah est anglais, a 3 ans et est surtout un fan absolu d'Elsa, héroïne du dessin-animé La Reine des Neiges. La robe d'Elsa, les chansons du film... rien n'a de secret pour lui. Pour lui faire plaisir, sa mère décide de l'emmener à deux reprises à Disneyland Paris. 

Hayley McLean-Glass tombe par hasard sur des photos de petites filles déguisées en princesse pour l'attraction «Princesse d'un jour». Elle décide alors de l'offrir en cadeau de Noël à son petit garçon, ravi à l'idée de se faire coiffer, aquiller, déguiser puis prendre en photo pour ressembler à son héroïne.

Mais quand elle fait la demande à Disneyland Paris, un salarié lui répond que «Pour l'instant, il n'est pas possible de réserver Princesse d'un jour pour un garçon. Mais nous serions heureux de vous proposer un coffret-cadeau avec de nombreux souvenirs sur le thème des princesses». 

En colère, Hayley McLean-Glass raconte cette triste expérience mercredi sur son blog : «Ce n'est même pas un débat hétéro/homosexuel. C'est un enfant. Qui veut juste être comme son personnage préféré. Personne n'y trouverait à redire si c'était Jack Sparrow ou Spiderman... ou si Noah était une fille...mais parce qu'il est un garçon et qu'Elsa est une princesse, ce n'est pas «autorisé»». 

Contacté par Mashable, Disneyland Paris assure avoir «contacté la famille afin de présenter (ses) excuses pour lui avoir fourni une information erronée». Le parc d'attractions a même modifié la description de l'attraction «Princesse d'un jour» : «Réalisez le voeu de toute petite fille» est devenu «réalisez le voeu de tout enfant». 

De son côté, la maman de Noah s'est dit «ravie», expliquant que Disneyland Paris fera en sortie que tous les salariés soient au courant afin qu'aucun autre enfant ne se retrouve face à la même situation que son fils. 

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