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Levothyrox : la comédienne Anny Duperey lance un «cri d’alarme»

La comédienne demande le retour de l'ancienne formule du Levothyrox [VALERY HACHE / AFP]

Anny Duperey a adressé une lettre ouverte à la ministre de la Santé pour dénoncer les effets indésirables liés à la nouvelle formule du Levothyrox, un médicament prescrit dans le traitement des pathologies thyroïdiennes.

Comme de très nombreux patients qui accusent ce nouveau produit d'engendrer divers effets secondaires, la comédienne a vu sa vie tourner au cauchemar. «Rendez-nous l'ancienne formule du Levothyrox ! Ou tout du moins, laissez-nous le choix entre l'ancienne ou la nouvelle formule», demande mercredi l'actrice dans les pages du Parisien.

Anny Duperey énumère les symptômes  «apparus très exactement» lors de la prise du médicament nouvelle formule : «J’ai commencé à avoir des malaises très inquiétants, une fatigue intense mais une incapacité à dormir, des vertiges, des crampes aux cuisses qui me tétanisent dans mon lit, des désordres intestinaux handicapant socialement (…) Le soir, je m’écroule. Il n’est plus question pour moi d’aller au théâtre ou au cinéma : j’en suis physiquement incapable.»

Sous traitement depuis douze ans la star d’«Une famille formidable» affirme n’avoir jamais expérimenté de tels problèmes auparavant et ne cache pas sa colère. «Mon caractère est plutôt doux mais je suis vraiment furieuse de cette situation. Aujourd’hui, des patients sont pris en otage, servent de cobaye. Laisser perdurer cette situation est insensé et dangereux : certaines personnes arrêtent leur traitement. J’y ai pensé moi aussi, mais bien sûr il ne faut surtout pas faire cela car ce médicament est vital. Alors j’espère que notre cri d’alarme sera très vite entendu», appelle de tous ses vœux Anny Duperey.

Trois millions de patients prennent ce traitement en France. A ce jour près de 200.000 patients et proches de patients ont signé une pétition contre la nouvelle formule du Levothyrox. Un numéro vert a été mis en place le 23 août par l’Agence du médicament pour «répondre aux inquiétudes des patients» : 08.00.97.16.53. La ligne a très vite été saturée avec près de 100 000 appels sur les deux premiers jours. le 1er septembre une femme a déposé plainte contre le laboratoire Merck pour «mise en danger de la vie d'autrui».

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