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Les 5 rôles inoubliables de Danielle Darrieux

Danielle Darrieux en 1992 sur le tournage du films Les mamies. [STF / AFP]

Décédée mardi 17 octobre à l'âge de 100 ans, Danielle Darrieux a profondément marqué le cinéma français avec pas moins de 103 longs métrages en 80 ans. Aperçu de sa carrière en cinq films marquants. 

Surnommée «DD» ou la «fiancée de Paris», Danielle Darrieux avait commencé à tourner par hasard à l'âge de 14 ans dans le Bal (1931). Dotée d'un sens inné du jeu, celle qui n' a jamais pris de cours d'art dramatique séduit le cœur  du public en à peine quelques années. 

Des débuts à Hollywood à 18 ans grâce «Mayerling» (1935)

Alors qu’ à 17 ans, Danielle Darrieux a déjà tourné dans neuf films dont «Mauvaise graine» de Billy Wilder,  le film «Mayerling»  d’Anatole Litvak lance en 1936 sa carrière aux Etats-Unis. Avec cette histoire d’amour tragique qui conduit l’archiduc Rodolphe d’Autriche et sa maîtresse au suicide, Danielle Darrieux joue son premier rôle dramatique. Ce film lui ouvre les portes des studio Universal avec qui elle signe un contrat de sept ans. Malgré cela, l’actrice ne fera pas carrière à Hollywood et rentre à Paris. Elle retrouve les Etats-Unis en 1951 pour tourner «L’affaire Cicéron» de Joseph L. Mankiewicz .

«Madame de…» ou l’élégance incarnée

Sorti en 1953, « Madame de … », passion amoureuse tragique et imbroglio autour d’une paire de boucles d’oreille, lui offre l’un de ses plus beaux rôles de jeune femme sous la houlette du réalisateur Max Ophuls qui en fait sa muse. Un long métrage qui lui confère le statut de comédienne élégante et vive. Il tourne d’ailleurs avec elle « La ronde » en 1950 et « Le plaisir » en 1951.

«Le rouge et le noir» avec Gérard Philipe 1954

Danielle Darrieux joue pour les plus grands comme Sacha Guitry («Napoléon» et «Si paris nous était conté»). En 1954, elle tourne dans l’un des classiques du 7e art français «Le rouge et le noir» de Claude Autant-Lara, adapté du chef d'oeuvre de Stendhal. Elle y donne la réplique à Gérard Philipe et campe le rôle de Madame de Renal.

 La comédienne «pousse la chansonnette» dans «Les demoiselles de Rochefort» 1966

Alors qu’enfant elle étudie le violoncelle au Conservatoire et que ses parents sont mélomanes, Danielle Darrieux s’essaye à la comédie musicale en 1966 dans «Les Demoiselles de Rochefort» de Jacques Demy. Elle incarne Yvonne, la mère des jumelles et est la seule comédienne à ne pas être doublée pour l’interprétation des chansons.

 

Dernier grand rôle au cinéma avec «Huit femmes» (2002)

A 85 ans, la comédienne joue pour François Ozon dans son thriller musical «Huit Femmes». Un rôle pour lequel, elle chante à nouveau de cette voix fluette, juste et pleine d’émotion qu’on lui connaît. Toujours dans son temps, elle doublera également le film «Persepolis».  

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