Il avait connu son quart d'heure de gloire la nuit de la victoire d'Emmanuel Macron sur la scène du Louvre, en apparaissant derrière lui avec sa casquette. Morgan Simon, désormais attaché parlementaire, est accusé d'agression sexuelle.
S'il est le collaborateur de Valérie Oppelt, député LREM de Loire-Atlantique, c'est une autre attachée parlementaire LREM l'a accusé ce week-end d'agression sexuelle, comme l'a révélé Mediacités Nantes.
Les faits remonteraient au 1er décembre 2016, lors d'un événement organisé par les Jeunes avec Macron. Alors que la soirée se poursuit dans un lieu public, Morgan Simon aurait eu «des gestes plus que déplacés» auprès de la jeune femme, alors militante tout comme lui. Elle parle en outre de messages à caractère sexuel et pornographique.
L'attachée parlementaire n'a porté plainte que ce lundi, poussée, dit-elle, par les révélations de l'affaire Weinstein.
«Il n'est pas question pour lui de partir»
Valérie Oppelt, qui travaille avec Morgan Simon, a tenu à réagir mercredi dans la nuit. «Je ne suis pas juge, ce n'est pas mon travail. (...) Il faut respecter la présomption d'innocence», a-t-elle ainsi expliqué à Mediacités.
De plus, la député de Loire-Atlantique s'est dit surprise : «je n'ai jamais eu l'ombre d'un doute concernant Morgan».
Selon l'élue, elle a, d'un commun accord avec son attaché parlementaire acté sa démission «pour qu'il puissse préparer sa défense».
Une version démentie par l'avocat de Morgan Simon auprès du Huffington Post. Celui-ci précise que son client n'envisage pas pour l'heure de démissionner.
«Il est en période d'essai donc la collaboration ne va certainement pas se poursuivre mais il n'est pas question pour lui de partir», termine son conseil.