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Pôle emploi publie ses chiffres d'octobre

Le gouvernement publie le nombre de chômeurs inscrits fin octobre sur les listes de Pôle emploi, l'une des dernières éditions de la grand-messe mensuelle des chiffres du chômage [PHILIPPE HUGUEN / AFP/Archives] Le gouvernement publie le nombre de chômeurs inscrits fin octobre sur les listes de Pôle emploi, l'une des dernières éditions de la grand-messe mensuelle des chiffres du chômage [PHILIPPE HUGUEN / AFP/Archives]

Le gouvernement publie vendredi le nombre de chômeurs inscrits fin octobre sur les listes de Pôle emploi, l'une des dernières éditions de la grand-messe mensuelle des chiffres du chômage.

Le compte-à-rebours est lancé. Après les chiffres d'octobre - publiés ce vendredi à 18H00 -, de novembre et de décembre, la publication des chiffres de Pôle emploi deviendra trimestrielle à partir de 2018. L'indicateur, qui a toujours été très commenté chaque mois, suscitait de fortes réserves des économistes et statisticiens sur sa crédibilité.

Dès l'année prochaine, la Dares, service des statistiques du ministère du Travail, publiera, tous les trois mois, le nombre moyen de demandeurs d'emploi sur le trimestre. Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en fin de mois continuera d'être mis en ligne sur le site du ministère, mais ne fera plus l'objet d'une publication.

La nouvelle mouture vise à "mettre davantage l'accent sur l'évolution tendancielle plutôt qu'au mois le mois", explique la Dares, qui "considère que les évolutions mensuelles ne sont pas significatives, n'ont pas beaucoup de sens".

Illustration: depuis le début de l'année, le nombre de chômeurs en catégorie A (sans activité) a joué au yo-yo - cinq hausses et quatre baisses -, rendant difficile l'interprétation des chiffres. Si la publication avait reposé sur des moyennes trimestrielles, la lecture aurait été plus aisée, avec trois trimestres orientés à la hausse, révélateurs d'une tendance.

L'indicateur avait également connu de fortes fluctuation en 2016 - cinq hausses et sept baisses -, alors qu'une publication trimestrielle aurait mis en évidence quatre trimestres de baisse.

Depuis sa nomination en mai, la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, avait préfiguré cette évolution, en refusant, contrairement à ses prédécesseurs, de réagir aux chiffres mensuels, estimant qu'ils "ne reflétaient pas bien l'évolution du marché du travail".

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