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Disparition de Maëlys : l'avocat du suspect charge violemment le procureur

Me Alain Jakubowicz, qui défend l'homme suspecté d'avoir enlevé et tué Maëlys, a lourdement mis en cause le procureur de Grenoble, Jean-Yves Coquillat.[AFP / ARCHIVES]

Alain Jakubowicz, l’avocat de Nordahl Lelandais, l'homme suspecté d'avoir enlevé et tué la petite Maëlys en Isère, a accusé le procureur de Grenoble, Jean-Yves Coquillat, de dire des choses «contraires à la réalité du dossier».

«Lorsque le procureur de la République en personne vient devant la presse dire des choses qui sont objectivement totalement contraires à la réalité du dossier alors là, je ne peux pas l'accepter», a lancé, remonté, l’avocat sur BFMTV.

Nordahl Lelandais, son client, ex-militaire de 34 ans, nie toujours formellement son implication dans la disparition de la fillette il y a trois mois, en Isère.

Une chronologie «impossible» selon l’avocat

Alain Jakubowicz a affirmé, d’autre part, que le cousin de la mère de la petite fille avait affirmé que cette dernière était toujours dans la salle de mariage à 3H15, dans la nuit du 26 au 27 août où elle a disparu. Pour l’avocat, il ne fait nul doute que la chronologie des faits détaillée jeudi dernier par le procureur de Grenoble lors d'une conférence de presse est «impossible». «Nous savons avec une quasi-certitude qu'avant 3H30 personne ne s'inquiète de la disparition de Maëlys» alors que «toute l'accusation du procureur repose sur le postulat selon lequel l'enfant a disparu à 2H45», a dénoncé l'avocat, ajoutant que Nordahl Lelandais avait quitté la salle des fêtes à 3H55.

Une silhouette de femme ?

Enfin, Alain Jakubowicz a affirmé que la silhouette apparaissant sur une vidéo de surveillance n'était pas celle d'une enfant mais celle d'une femme. «Ce n'est pas vrai qu'on distingue une enfant» sur cet enregistrement qui est une pièce importante de l'accusation, a affirmé Me Alain Jakubowicz, affirmant que la forme de col de robe était différente de celle de la fillette disparue et qu’il s’agissait surtout d’«un décolleté de femme».

«Ce qui s'est produit depuis trois mois, c'est une insulte à la justice, une insulte aux parents de la petite fille» : «On est venu leur expliquer qu'on tenait le coupable», a conclu l'avocat, excédé.

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