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Pour Nicolas Sarkozy, les élus LR doivent «chasser en meute»

«On peut se déchirer parfois en politique comme des chiens mais on a pour obligation de toujours chasser en meute», a lancé Nicolas Sarkozy.[AFP - Image d'illustration]

Alors que les départs s'enchaînent chez Les Républicains (LR), l'ancien leader de la droite, Nicolas Sarkozy, a appelé au rassemblement lors d'un déjeuner organisé, mardi, par le maire de Châteauroux Gil Avérous, avec de jeunes élus du parti.

L'ancien président de la République a commencé par critiquer ceux qui contestent à outrance Laurent Wauquiez, nouveau chef du parti depuis le 10 décembre. «On a le droit d'être en désaccord avec Laurent. Dans ce cas, on se présente aux élections face à lui. Là, c'est trop facile», a-t-il affirmé d'après Le Figaro, qui a pu assister à cet échange. 

Malgré les divisions ou les différends, Nicolas Sarkozy a rappelé l'importance du rassemblement : «On peut se déchirer parfois en politique comme des chiens mais on a pour obligation de toujours chasser en meute. C'est mon histoire politique. J'ai connu des trahisons, des attaques mais j'ai toujours essayé de rassembler.»

«Le plus fort c'est celui qui tend la main», a-t-il conclu.

«Pour moi, c'est fini»

Prié par certains élus présents au déjeuner de devenir leur «mentor», l'ancien maire de Neuilly s'est montré clair quant à son avenir et au rôle qu'il entend jouer :

«Je vous aime, on a vécu ces quatre dernières années ensemble. Mais pour moi, c'est fini. Je vous recevrai toujours. Je reviendrai déjeuner avec vous avec plaisir, mais je ne participerai pas à quoi que ce soit de politique et d'organisé. Quand on est un ancien chef d'État, quand on a vraiment tourné la page, il faut se hisser au dessus».

«On n'attend pas de moi que je mette les mains dans les histoires du parti», a-t-il estimé.

Si Nicolas Sarkozy semble aujourd'hui appeler au rassemblement derrière Laurent Wauquiez, il avait plusieurs fois attaqué ce dernier, notamment sur la campagne sensiblement droitisée qu'il avait menée pour la présidence du parti LR.

«Celui qui ne rassemble pas, qui pense qu’une famille politique c’est une secte, ne peut pas défendre ses convictions», avait ainsi lancé Nicolas Sarkozy au mois de novembre, à Nancy, en guise d'avertissement à peine dissimulé à l'adresse de Laurent Wauquiez.

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