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IDF : des perturbations liées à la neige jusqu'en fin de semaine

La tour Eiffel sous la neige, le 7 février 2018. La tour Eiffel sous la neige, le 7 février 2018.[© ALAIN JOCARD / AFP]

Et ça continue encore et encore. Il va falloir redoubler de prudence ce jeudi et jusqu’à la fin de la semaine, à Paris et dans toute l’Ile-de-France, en raison d’importantes chutes de neige.

«Il s’agit d’un épisode particulièrement sévère que la région n’avait pas connu depuis longtemps» a ainsi expliqué le préfet de police de Paris, Michel Delpuech, lors d'une réunion de crise.

Et la situation risque d’empirer dans les prochains jours, puisque les températures ne devraient pas excéder 2 degrés jeudi en Ile-de-France, selon Météo France, «soit 4 à 7 degrés en-dessous des normales saisonnières».

Pire, les températures, jusqu’à -8 degrés, attendues dans la nuit de mercredi à jeudi, et l’arrivée du gel jeudi matin risquent même de dégrader encore plus les conditions de circulation pour les automobilistes, et les usagers des transports en commun.

Par ailleurs, de nouvelles chutes de neige étaient redoutées dans la journée de vendredi, où «5 à 10 centimètres de poudreuse pourraient encore tomber sur le bassin parisien».

Des transports encore à l’arrêt

Sur le réseau RATP, alors l’ensemble des bus étaient à l’arrêt ce mercredi, certaines lignes de métro et le RER ont été touchées, faisant également face à un important afflux de voyageurs privés de leur voiture. C’était plus compliqué, par contre, pour la SNCF, qui a dû ralentir la vitesse des trains et engager d’importants moyens pour éviter le gel des rails. 

Mêmes complications dans les aéroports parisiens, où une grande partie des vols étaient retardés ou annulés.

Dans la difficulté, Elisabeth Borne, la ministre des Transports, a tenu à saluer la mobilisation des services de l’Etat, «qui ont salé et déneigé les routes toute la nuit», et a recommandé aux automobilistes de ne pas prendre leur voiture et d’éviter tout déplacement «dans la mesure du possible».

La présidente de la région, Valérie Pécrese, a quant à elle, regretté «le manque d’information» dans les transports, qui a conduit, selon elle, les usagers «à s’engager dans des impasses».

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