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Vélib' : vers une nouvelle pénalité d'un million d'euros pour Smovengo ?

Au 1er mars, 315 stations ont été installées sur les 1.375 prévues. [© GUILLAUME SOUVANT / AFP]

Le nouveau Vélib' fête ses deux mois ce mercredi, et force est de constater que les promesses ne sont pas tenues concernant son déploiement. Smovengo risque donc une nouvelle pénalité, à hauteur d'un million d'euros.

Le 31 janvier 2018, 200 stations avaient été ouvertes par Smovengo, alors que 50 % des 1.375 stations attendues pour le 31 mars devaient l'être. Soit près de 500 stations de retard. Même constat aujourd'hui. Au 28 février, ce sont à peine plus de 315 stations désormais opérationnelles. Soit 23 % de la flotte définitive.

A ce sujet, Catherine Baratti-Elbaz, la présidente du syndicat Autolib' Vélib' Métropole, avait annoncé le mois dernier que la clause du contrat prévoyait un million d'euros de pénalités à chaque mois de retard. Smovengo s'expose donc à devoir rembourser un millions d'euros supplémentaire.

Une somme qui s'ajoute aux deux millions d'euros, déjà en jeu pour le retard accumulé au 1er janvier, puis au 1er février. Au 1er mars, aucune décision officielle du syndicat Autolib' Vélib' Métropole n'avait été communiquée à ce sujet.

Et qu'en est-il alors du remboursement des abonnés ? C'était une promesse, votée par le syndicat Autolib' Vélib' Métropole pour le mois de janvier, qui sera reconduite au mois de février à la demande de la maire de Paris, Anne Hidalgo.

Par contre, il faudra attendre le mois de mars pour que les modalités du remoursement soient étudiées. Pour recevoir une compensation financière (normalement l'intégralité des mois de janvier et février), il faudra alors aller directement sur le site et en faire la demande, sans quoi, aucun dédommagement ne sera effectué.

De son côté, la mairie de Paris a décidé de «reprendre les choses en main», notamment en ce qui concerne le retard du déploiement de, selon les propos de Christophe Najdovski, l'adjoint à la mairie de Paris chargé des transports, tenus ce jeudi, dans l'Opinion.fr.

«Concrètement, cela veut dire que les services techniques, nos experts, nos ingénieurs vont aider au déploiement et faire le travail nécessaire d’intermédiaire avec les concessionnaires, Enedis et les entreprises de travaux public», a-t-il expliqué.

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