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Agressions et harcèlement sexuels : des arrêts de bus sur demande expérimentés

Valérie Pécresse espère que ce dispositif soit étendu si «l'expérimentation est concluante» et «ne se traduit pas par une gêne systématique du conducteur» de bus.[JEAN-PIERRE MULLER / AFP]

Une première dans la région. L'expérimentation des arrêts de bus à la demande le soir sera lancée officiellement ce mercredi soir par Valérie Pécresse, présidente de région et d'IDF Mobilités, qui se rend à Villepinte (93).

L'objectif ? Lutter contre le harcèlement de rue et les agressions sexuelles dont les femmes peuvent être victimes lorsqu'elles rentrent chez elle tard dans la soirée.

«Il y a quelque chose de très spécifique qui m'a été demandé par les femmes, et notamment dans les quartiers populaires d'Île-de-France : la possibilité par expérimentation d'arrêter les bus à la demande, la nuit, entre deux stations», avait expliqué Valérie Pécresse lors du Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro.

Onze lignes à l'essai

Cette initiative concerne pour l'instant onze lignes, quatre du réseau TRA en Seine-Saint-Denis, et sept de celui de Mélibus en Seine-et-Marne. Après 22h, leurs passagers peuvent ainsi demander un stop entre deux arrêts habituels, au plus près de chez eux. Il leur suffit pour cela de prévenir le chauffeur "à l'avance". 

Si cette expérimentation, d'une durée de six mois, se révèle positive, elle devrait ensuite être étendue au reste du réseau de bus francilien.

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