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Migrants à Paris : que va-t-il se passer à la fermeture de la Bulle de la Chapelle ?

Des milliers de migrants ont été accueillis à la bulle de la porte de la Chapelle. La bulle de la porte de la Chapelle avait mis en place un accueil inconditionnel des migrants.[© Christophe Ena/AP/SIPA]

L'issue était connue. Pourtant, une solution devait être trouvée pour accueillir les migrants qui arrivent toujours dans la capitale.

Comme prévu, le centre de premier accueil pour migrants, symbolisée par son immense Bulle située porte de La Chapelle, va fermer d’ici à début avril, a indiqué ce mardi 13 mars la mairie de Paris. En remplacement, trois nouveaux centres d’accueil et d’examen de situation (Caes) vont ouvrir sur l’ensemble de l’Ile-de-France, en complément de ceux déjà créés à Cergy (95), en octobre 2017, et à Ris-Orangis (91), en janvier 2018.

Gérés par l’Etat, ils accueilleront 750 personnes au total, réparties selon leur profil, via des maraudes et des associations spécialisées. Contrairement à ce qui se pratiquait devant la bulle donc, les primo-arrivants ne pourront donc plus s'y rendre seuls, et y faire la queue.

De son côté, la municipalité est bien décidée à continuer son action auprès des migrants. Elle s'est en effet fixée deux objectifs : répondre aux besoins fondamentaux des migrants, quels qu'ils soient, en déployant notamment de nouvelles maraudes et en continuant d'accompagner les migrants dans leurs démarches (apprentissage du français, aide juridique...), et ouvrir la Maison des réfugiés, qui marquera l'action de la ville, en laissant une part assez large aux initiatives citoyennes.

Par ailleurs, le centre d'Ivry – qui accueille depuis fin 2016 des femmes seules et des familles – restera, quant à lui, ouvert. Parallèlement, la mairie a annoncé qu'elle travaillait à «un nouvel espace d'accueil pour les familles primo-arrivantes», qui ne sera «pas un lieu d'hébergement».  Enfin, la bulle ne disparaitra pas, puisqu'elle devrait être réutilisée «pour un autre projet à destination des migrants».

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