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Paris : l'avenir flou des migrants après la fermeture du centre de la Chapelle

Plus de 2.000 personnes camperaient actuellement sous le pont Saint-Denis, sous le périphérique. Plus de 2.000 personnes camperaient actuellement sous le pont Saint-Denis, sous le périphérique.[© CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP]

Vers un retour des campements sauvages ? Le sort des migrants à Paris suscite de nouveau de vives inquiétudes, alors que le démontage de la grande bulle de la Chapelle a commencé ce mardi.

Ils étaient auparavant pris en charge dans ce centre de premier accueil (CPA) de 450 places, «qui a permis la mise à l’abri de 25 000 personnes» en dix-huit mois d’existence, a indiqué hier Anne Hidalgo, la maire de Paris.

Avec sa fermeture, la municipalité va désormais passer la main à l’Etat concernant le traitement et l’accueil des migrants dans la capitale. A partir de maintenant, celui-ci s’effectuera notamment dans cinq sites de pré-accueil, qui comptent 750 places réparties sur l’ensemble de l’Ile-de-France.

Mais celles-ci sont réservées uniquement aux demandeurs d’asile, ce qui exclut d’office les très nombreux «dublinés» – les migrants dont les empreintes ont déjà été relevées dans un autre pays, ainsi que tous ceux «de passage» à Paris avant de gagner l'Angleterre par exemple, qui ne souhaitent pas déposer leur demande d'asile en France.

Un constat d’autant plus alarmant qu’un nouveau campement est en train de prendre une ampleur alarmante ces derniers jours, sous le périphérique, entre la porte d’Aubervilliers et celle de la Villette (19e). Près de 2 000 personnes y vivraient dans des conditions sanitaires déplorables, selon France Terre d’Asile.

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