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#PasDeVague : les professeurs témoignent des violences qu'ils subissent

Le hashtag #PasDeVague  a été tweeté plus de 45.000 fois depuis dimanche soir. Les professeurs s’en servent pour raconter leurs difficultés quotidiennes. Les politiques surfent sur la tendance pour dénoncer leurs prédécesseurs.

Utilisé pour la première fois en 2010, hashtag #PasDeVague, se retrouvait depuis dans environ 150 tweets pour dénoncer des situations diverses. Mais depuis dimanche soir, le même hastag a été tweeté plus de 45.000 fois en référence à l’affaire de l’enseignante de Créteil braquée par un de ses élèves avec une arme factice.

Le premier à avoir utilisé ce hastag dans ce contexte, en réponse au tweet d’une enseignante, utilise le pseudonyme « Art Vandelay ». Après quelques retweets d’influenceurs, #PasDeVague est devenu de plus en plus viral et les professeurs s’en sont emparés pour dénoncer les agressions et les insultes dont ils sont parfois victimes et l’absence de soutient de leur hiérarchie face à ces situations compliquées, comme les femmes qui ont utilisé les hashtags #MeeToo ou #BalanceTonPorc pour dénoncer le harcèlement sexuel.

Les politiques et les militants de toutes tendances ont également surfé sur ce hashtag, essentiellement pour critiquer le laxisme des précédents gouvernements, ou, comme souvent sur Twitter, pour critiquer ceux qui critiquent.

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