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Pourquoi la sirène du premier mercredi du mois change d'horaire

Trois sirènes retentiront désormais : à 11h45, 12h et 12h15 (photo d'illustration). Trois sirènes retentiront désormais : à 11h45, 12h et 12h15 (photo d'illustration). [© Damien MEYER / AFP]

Alors que la sirène du premier mercredi du mois retentit habituellement à 12h dans toute la France, elle va ce mercredi remettre temporairement ses pendules à l'heure pour des raisons techniques.

Les Français se sont habitués à entendre cette alarme d'exercice du SAIP (Système d'alerte et d'information des populations), qui permet «de diffuser un signal ou un message, lors d'un événement d'une particulière gravité ou en situation de crise (catastrophe naturelle et industrielle, attentat terroriste), aux personnes qui sont susceptibles ou sont en train d'en subir les effets», rappelle le ministère de l'Intérieur.

Mais ce mercredi 7 novembre, ce n'est pas à midi pile poil que la sirène fera sursauter les riverains.

Trois zones, trois horaires

Et pour cause, la mise en place d'un nouveau logiciel national utilisé par le SAIP implique une nouvelle organisation du signal et, par conséquent, des changements d'horaires. Car, pour un test grandeur nature, la Sécurité civile, qui gère le SAIP et dépend du ministère de l'Intérieur, a choisi de scinder le territoire en trois zones distinctes, de peur que le logiciel en question manque de puissance pour faire fonctionner les 2.000 sirènes du pays.

Résultat, à partir de ce mercredi, l'alarme d'exercice va retentir tous les premiers mercredis du mois à 11h45 dans une zone Nord du pays, à 12h dans une zone Centre et à 12h15 dans une zone Sud. Alors que l'horaire de midi pile reste la référence, selon le ministère, les autorités n'ont pas précisé combien de temps allait durer la période de test.

Le séquençage de la sirène, lui, demeure : trois cycles d'1 minute et 41 secondes avec un son modulé, montant et descendant, séparées par un silence de 5 secondes, avant un son continu de 30 secondes qui marque la fin de l'alerte.

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