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Fusillade à Strasbourg : le débat sur les «fichés S» relancé

Alors que la traque se poursuit, ce mercredi soir, dans l’espoir de retrouver Chérif C. les réactions politiques continuaient de pleuvoir pour remettre en cause l’action de l’Etat dans sa gestion de la menace terroriste.

Une surveillance à revoir ? Dès mardi soir, après que la préfecture du Bas-Rhin a confirmé que le suspect était bien fiché S, Laurent Wauquiez, a reproché à Emmanuel Macron un certain immobilisme.

«Combien d’attentats commis par des fichés S devons-nous encore subir avant d’adapter notre droit ? […]», a tweeté le président des Républicains, qui, en 2016, avait réclamé l’internement préventif de ces individus faisant l’objet d’un suivi de l’Etat.

«Un changement radical doit intervenir, puisque la politique contre le terrorisme est manifestement défaillante», a ensuite enchaîné Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national. Hier, c’est Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, qui, sur Twitter, a mis dos à dos «déclarations de belles intentions» et «inaction politique».

La présidence de la République, citée par Le Monde, s’est de son côté défendue assurant «disposer d’outils très puissants», notamment la dernière loi anti-terroriste adoptée fin 2017.

Mais, dans la foulée, Rémy Heitz, procureur de la République de Paris, a confirmé ce mercredi que l’assaillant était aussi inscrit au FSPRT (Fichier des signalements pour la prévention et la radicalisation à caractère terroriste).

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