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Europacity : 24 heures de mobilisation pour les opposants au projet

Depuis samedi 17h et jusqu'à ce dimanche en fin de journée, les opposants au projet d'Europacity se sont rejoints à Gonesse (95). Depuis samedi 17h et jusqu'à ce dimanche en fin de journée, les opposants au projet d'Europacity se sont rejoints à Gonesse (95). [© Thomas SAMSON / AFP]

Les opposants au projet d'Europacity – «future destination de loisirs du Grand Paris» à Gonesse (95) – se sont donnés rendez-vous, ce week-end, pour 24 heures de mobilisation contre ce projet d'«urbanisation inutile et nocive».

Ils sont plusieurs centaines de militants écologiques, associatifs et autres figures politiques de gauche à s'être retrouvés, les 18 et 19 mai, sur les terres sur lesquelles cet hyper centre commercial pourrait voir le jour en 2027. L'occasion pour eux de rappeler leur refus de bétonner plusieurs hectares de terres agricoles situées à 15 km de Paris.

Ces derniers regrettent en effet l'urbanisation de près de 300 hectares de «terres fertiles», dont 80 hectares uniquement dédiés à cet important projet et critiquent son coût, estimé à 1 milliard d'euros, ainsi que la construction d'une gare «sans habitant», qui sera insérée sur la ligne 17 du Grand Paris Express.

Ensemble, ils proposent leur «projet alternatif», qu'ils nomment «Carma». Cet «ambitieux programme de transition écologique» prévoit notamment «la création de nombreux emplois dans les filières de l'agriculture, l'éco-construction, la rénovation thermique...».

Sur place, plusieurs candidats aux élections européennes du 26 mai prochain – à l'instar de Yannick Jadot (EELV), Ian Brossat (PCF) ou encore Benoit Hamon (Génération.s) – étaient d'ailleurs présents, afin d'apporter leur soutien au mouvement et à ce «projet alternatif».

Yannick Jadot, tête de liste d'Europe Ecologie Les Verts aux élections, a rappelé le combat des écologistes contre Europacity. «Nous voulons que cesse l’urbanisation commerciale qui grignote les terres agricoles et encourage à toujours plus de déplacements tout en détruisant le commerce le proximité», a-t-il ainsi fait savoir.

Pour rappel, le 12 mars dernier, le tribunal administratif de Cergy-Pontoise s'était opposé à l'aménagement des terres agricoles dans le cadre de l'aménagement du projet, en annulant le plan local d'urbanisme (PLU) de Gonesse (95). Depuis le maire – soutenu par le gouvernement – a fait appel de cette décision.

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