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Les scooters bientôt indésirables en région parisienne ?

Plus de 1.500 personnes ont signé la pétition du collectif. Plus de 1.500 personnes ont signé la pétition du collectif. [© Ras-le-Scoot]

Le collectif anti-scooter «Ras-le-Scoot» a récemment lancé une pétition pour appeler les candidats aux municipales 2020 en région parisienne à mettre fin «aux nuisances des deux-roues motorisés».

Circulation sur les trottoirs, stationnement dans les zones piétonnes et les espaces réservés aux vélos, bruit démesuré, vitesse excessive... La liste des infractions commises par les motos et scooters en région parisienne évoquées par le collectif «Ras-le-Scoot» est en effet bien longue.

Un constat alarmant qui a poussé les militants de cette association à interpeller les candidats aux municipales de 2020 à Paris, mais aussi dans les villes alentours, afin qu'ils s'emparent du sujet et les intègrent à leur programme.

«Les deux-roues motorisés en ville sont un problème, pas une solution», souligne Franck-Olivier Torro, le délégué général de l'association Respire.

«tolérance zéro» exigée contre les deux-roues

Via une pétition, le collectif réclame «la tolérance zéro» concernant le stationnement comme la circulation de ces engins – qu'ils soient électriques ou non d'ailleurs – et demande notamment «aux candidats à la mairie de Paris et dans les communes de la petite couronne» de s'engager dans la lutte contre les infractions commises par ces deux-roues motorisés.

L'objectif porté par le collectif ? Faire «sanctuariser les trottoirs et autres espaces réservés à la circulation non-motorisée (zones piétonnes, pistes cyclables, …)» et «instaurer le stationnement payant afin de mettre fin au traitement de faveur» dont ils bénéficient.

«La lutte contre la pollution et le bruit, le développement des mobilités non-polluantes ainsi que l’amélioration de la qualité de vie en général seront des préoccupations centrales lors de la prochaine campagne municipale 2020», explique par ailleurs le collectif Ras-le-Scoot, dont les bénévoles n'ont pas hésité à réaliser des comptages pour souligner leurs propos.

Une majorité de conducteurs masculins

Lors de sessions de comptage allant de vingt minutes à une heure, les militants ont ainsi recensé tous les deux-roues qui passaient, en comptabilisant le sexe du conducteur, la présence de passager, ainsi que l'ensemble des infractions réalisées. 

Résultat : la grande majorité (93 %) des conducteurs sont des hommes, très rarement accompagnés. De plus, ils sont nombreux à rouler sur le trottoir ou encore à emprunter les pistes cyclables.

A Oberkampf par exemple, en une demi-heure, sur 233 conducteurs recensés, 218 sont des hommes, contre 15 femmes, et 54 ont emprunté le couloir des bus, 21 ont roulé sur le trottoir et 13 sur la piste cyclable.

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