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Défilé du 14 juillet 2019 : le programme en détails

Les nations européennes membres de l'initiative européenne d'intervention seront à l'honneur pour cette édition 2019. [Ludovic MARIN / AFP]

Comme chaque année, le défilé du 14 juillet se tiendra sur l'avenue des Champs-Elysées. Pour cette édition, le cortège portera haut les couleurs de l'Europe, puisque c'est l'Initiative européenne de défense qui est mise à l'honneur.

Le défilé, dont le thème sera «Agir Ensemble», vise à saluer l'Initiative européenne d’intervention (IEI) ainsi que l’ensemble des opérations militaires que la France a conduites en coopération avec ses voisins européens. Né en juin 2018, ce rassemblement de pays européens vise à intensifier les échanges entre états-majors et ainsi muscler l'Europe de la défense.

Défileront ainsi aux côtés de la France, des représentants des troupes de l’Allemagne, de la Belgique, du Danemark, de l’Espagne, de l’Estonie, de la Finlande, des Pays-Bas, du Portugal et du Royaume-Uni.

En tant que chef des Armées, Emmanuel Macron fera son apparition à 10h00 avenue de Friedland, juste après l'inspection des troupes par les officiers généraux, à 9h30. C'est à ce moment-là qu'il procédera à la revue des troupes. 

10H15 : LES HONNEURS AU PRÉSIDENT

A 10h15, les honneurs seront rendus au Président de la République, sur la place de la Concorde, accueilli par une poignée de membres de gouvernement, Edouard Philippe en tête, et par l'amiral Bernard Rogel, chef d'état-major particulier d'Emmanuel Macron. 

10H35 : LE DÉFILÉ AÉRIEN

A 10h35, les yeux se lèveront vers le ciel pour admirer le traditionnel défilé aérien. En tête, la Patrouille de France précédera les engins des opérations Chammal, en Syrie et Irak, et Barkhane, au Sahel. Au total, 67 avions seront mis à contribution.

10H45 : LE DÉFILÉ DES TROUPES 

Les emblèmes des dix nations européennes de l'IEI mises à l'honneur ouvriront le défilé sur les Champs-Elysées. Plusieurs chefs d'Etat de pays participant à ce groupe seront d'ailleurs présents, dont la chancelière allemande, Angela Merkel, le président du Portugal, Marcelo Rebelo de Sousa, le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, le Premier ministre belge, Charles Michel, ou encore le président sortant de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker.

Une compagnie espagnole, de retour d'une mission de formation au Mali, fera également partie du cortège de tête. Une manière de féliciter ce régiment qui, dans la nuit du 24 au 25 février dernier, était parvenu à riposter avec succès face à l'attaque par deux véhicules suicides jihadistes de leur base européenne.

Marcheront ensuite plusieurs détachements des différents corps de l'armée française, dans l'ordre d'apparition : 

- les écoles militaires et celles du ministère de l'Intérieur,

- la gendarmerie nationale,

- l'armée de Terre, dont un corps de réaction rapide français et européen, le plus haut niveau d'état-major,

- la Marine nationale, notamment Les Marins-pompiers de Marseille,

- l'armée de l'Air,

- une école interarmées,

- le service de santé des armées,

- la police nationale,

- les sapeurs-pompiers professionnels, 

- les pompiers de Paris, 

- l'administration pénitentiaire, 

- la douane française,

- et enfin la Légion étrangère qui viendra, comme chaque année, clore le défilé des troupes à pieds à un rythme plus lent que le reste des unités. 

Au total, 4.299 femmes et hommes fouleront le bitume de l'avenue des Champs-Elysées pour relier l'Arc de Triomphe à la place de la Concorde.

La parade sera refermée par plus de 196 véhicules, 237 chevaux de la Garde républicaine et 40 hélicoptères des armées, de la gendarmerie et de la sécurité civile.

Pour clore le défilé, un hommage sera rendu aux soldats, marins et aviateurs blessés lors des opérations, dont une partie de sportifs, venus témoigner de leur reconstruction. Une manière de faire écho aux poilus revenus meurtris de la Première guerre mondiale qui, 100 ans plus tôt, avaient défilé sur cette même avenue. 

A la toute fin, des jeunes participants au premier service national universel (SNU), doivent porter un «large» drapeau français, avant d'entonner une Marseillaise.

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