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La police appelée pour une épilation du maillot qui tourne mal

Une dispute entre les deux femmes a éclaté.[©GERARD JULIEN / AFP]

Ce samedi, la police a dû intervenir dans un institut de beauté, situé dans le 15e arrondissement de Paris, après un litige autour d’une épilation intégrale du maillot.

A leur arrivée, parés de leurs gilets pare-balles, trois gardiens de la paix se sont retrouvés entre la gérante du Beauty Mademoiselle, dans le quartier Cambronne, et sa jeune cliente de 22 ans.

Des rougeurs intimes

Cette dernière avait demandé une épilation intégrale du maillot à 40 euros, mais ayant des «poils très courts», selon une source au Parisien, l’esthéticienne lui aurait déconseillé de choisir cette prestation.

Bien décidée à tout enlever, la cliente aurait insisté et s'est retrouvée avec un résultat confirmant les craintes de la professionnelle. «La cliente a été prise de rougeurs dans ses parties intimes», a déclaré cette même source au quotidien régional.

En guise de dédommagement, celle-ci aurait alors exigé un geste commercial. Une réclamation que la gérante a formellement refusé. Une dispute entre les deux femmes a alors éclaté.

«constater le travail effectué»

Face à cette situation, «la gérante n'a rien trouvé de mieux à faire que de proposer aux policiers de constater le travail effectué», a ajouté la source. Une requête qui a sans surprise mis les forces de l'ordre dans le plus grand embarras. «N'ayant aucun personnel féminin, la constatation ne s'effectuera pas», a alors tranché un policier.

Une demi-heure plus tard, et après avoir sollicité l'avis de l'officier de police judiciaire de permanence ce week-end – qui s’occupait également de la manifestation des gilets jaunes -, les trois fonctionnaires ont sommé la cliente de régler les 40 euros. Si celle-ci a obtempéré, elle ne compte pas en rester là. Ce désaccord commercial pourrait bien aller jusqu’au tribunal d'instance de Paris.

Un litige pileux plutôt poilant, mais qui, sur le moment, n’a pas dû vraiment faire rigoler les policiers, déjà surchargés de travail.

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