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Paris : 9 stations de recharge de trottinettes électriques bientôt installées

Neuf stations seront bientôt déployées dans cinq arrondissements différents. Neuf stations seront bientôt déployées dans cinq arrondissements différents. [© Charge]

Elles devraient arriver dans les toutes prochaines semaines. L'installation à Paris de neuf stations de recharge de trottinettes électriques en free-floating a été autorisée par la municipalité, a-t-on appris ce mercredi 27 novembre.

Le but de ces stations développées par la start-up américaine Charge et testées à Atlanta est de proposer un service de stationnement et de recharge à destination des milliers de trottinettes électriques déployées dans la capitale par les différents opérateurs de free-floating.

Une «première implantation mondiale» selon Noa Khamallah, le co-fondateur et vice-président de Charge, qui a annoncé ce mercredi que «d'ici à quelques semaines, neuf stations de douze emplacements chacune verront le jour dans cinq arrondissements de l'hypercentre de la capitale (1er, 4e, 5e 7e et 8e)».

Dans le détail, et selon un document de la municipalité que nous avons pu consulter, une station sera installée dans le 1er (3 rue Saint-Denis), quatre dans le 4e (26 rue du Renard, 10 rue Pernelle, 87 rue de l'Hôtel de ville et 17 rue Geoffroy L'Angevin), une dans le 5e (13 rue du Petit pont), une dans le 7e (1 place de la résistance) et une dans le 8e (63 avenue Montaigne).

Et pour les utiliser, rien de plus simple. Les stations seront visibles directement sur les applications des opérateurs partenaires, et il suffira d'attacher la trottinette par la roue avant, puis de la brancher, avant de repartir. A chacune de ces opérations, Charge touchera ensuite une commission de la part des opérateurs.

Et si ces premières stations, qui font office d'expérimentation, attirent les usagers, plusieurs autres pourraient être déployées dans la capitale. Ce serait le cas en particulier au niveau des 2.500 nouveaux emplacements dédiés aux trottinettes et créés par la municipalité pour inciter les usagers à mieux respecter l'espace public.

«C'est un système très avantageux pour ces opérateurs, dont les coûts opérationnels sont très élevés. Cela fait sens pour eux, contribue à réduire le vandalisme dont ils sont victimes et cristallise le modèle de ce mode de transport alternatif», a ainsi expliqué Noa Khamallah, qui est également l'ancien vice-président de l'opérateur Voi.

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