En direct
A suivre

Qui est Mourad Farès, le recruteur de Daesh jugé à partir du 20 janvier

Il avait lui-même contacté les autorités françaises. Il avait lui-même contacté les autorités françaises.[Philippe LOPEZ / AFP]

Il est l'une des figures françaises du jihadisme. Mourad Farès, ex-recruteur pour le compte de Daesh, sera devant les assises à partir du 20 janvier à Paris. Il est accusé d'association de malfaiteurs terroriste criminelle, financement du terrorisme et direction d’un groupe terroriste.

Leader dans le recrutement des Français

Le jihadiste a connu une progression rapide au sein de Daesh. Alors qu'il s'est radicalisé à partir de fin 2012, il a, en quelques mois, fait partie de l'organisation de réunions en vue de départs en Syrie. Il s'est lui-même rendu sur place à l'été 2013. 

Particulièrement actif sur Facebook, il entrait en contact avec des personnes susceptibles d'être séduites par le jihad, et les aidait à se rendre au Moyen-Orient. Il aurait notamment pris part au recrutement de Strasbourgeois, condamnés en 2016 pour leur départ en Syrie. Son nom est également cité dans le dossier de la filière de Lunel (Hérault), connue pour avoir organisé l'envoi d'un grand nombre de jeunes. 

Un retour en France mystérieux 

Un an après son arrivée en Syrie, Mourad Farès quitte le pays et contacte l'ambassade de France en Turquie. Il sera alors arrêté, avant d'être remis à la France en septembre 2014. Les enquêteurs n'ont pas encore pu savoir avec exactitude ce qui a entraîné son retour en France. 

Selon ses propres dires, il avait rompu son allégeance à Daesh quelques mois plus tôt, afin de créer son propre bataillon avec Omar Diaby, un autre recruteur célèbre de l'organisation terroriste. Il est accusé de l'avoir dirigé, mais l'on ne sait pas encore pourquoi il l'a quitté, question qui devrait se poser pendant le procès.

Repenti ?

Selon toutes les informations qui circulent sur le jihadiste, il afficherait depuis son retour un France «une posture de repenti». Dès son premier interrogatoire, il aurait déclaré : «je souhaite en fait collaborer à 100%», selon un article du Parisien. Depuis, il a notamment donné des informations sur sa radicalisation et son départ de Daesh. 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités