L'association de protection des animaux Animal Cross exhorte les moteurs de recherche et les hébergeurs à agir contre les sites proposant du contenu zoopornographique.
A dessein, une pétition a été lancée pour leur demander de fermer les sites en question et de supprimer les contenus des moteurs de recherche. Pour l'instant, elle a récolté 45.000 signatures.
Dans un rapport publié au début de l'année 2020, l'association estimait que les sites qui diffusaient des scènes de sexe entre animaux et humains recevaient 1,5 millions de visites par mois. Pour l'association, les mesures demandées permettraient de diminuer le nombre de consommateurs de ce genre de films.
«La zoophilie constitue un problème sanitaire pour les animaux comme pour les hommes», affirmait le rapport d'Animal Cross. Les conséquences seraient physiques pour les animaux, touchés par «un panel varié de lésions», et sanitaires pour les hommes, à cause du risque de transmission de maladies.
«Les hébergeurs et les moteurs de recherche ne peuvent pas fermer les yeux et se dire de simples prestataires de services», estime aujourd'hui Benoit Thomé, président de l'association Animal Cross.
«Concernant les hébergeurs européens, les premiers résultats sont encourageants puisque qu'OVH a accédé à notre demande de ne plus héberger huit sites zoopornographiques sur les neufs que nous avions identifiés», estime Benoit Thomé. Mais certains hébergeurs restent difficiles à identifier et donc à convaincre.
PARTAGEZ SVP + de 1,5 millions de visites/mois sur sites #zoophiles en France. Premières victoires : ▶ Google France...
Publiée par ANIMAL CROSS sur Jeudi 9 juillet 2020
Google, le plus célèbre des moteurs de recherche, a déréférencé une première liste de sites. Pas suffisant pour l'association. «Il nous faut un engagement beaucoup plus ferme de Google», demande Benoit Thomé. En revanche, Bing, propriété de Microsoft, n'a pas accédé aux souhaits de l'association.
Une loi sur le bien-être animal devrait prochainement être porté devant l'Assemblée nationale et le Sénat. «On espère que des mesures concernant la zoopornographie en feront partie», conclut le dirigeant de l'association.
La zoophilie est punie de 2 ans d'emprisonnement et de 30.000 euros d'amende selon le Code pénal.