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Rennes : le cauchemar des habitants d’un immeuble qui fait un bruit strident dès que le vent se lève

Durant près de deux ans, les habitants ont dû supporter un sifflement extrêmement strident.[©Capture d'écran Youtube]

Ils ont entamé une action en justice. Des habitants d’un immeuble, situé à Rennes, en Ille-et-Vilaine, ont vécu un véritable cauchemar. Durant près de deux ans, ils ont dû supporter un sifflement extrêmement strident provenant de la structure du bâtiment.

Quand le vent s’engouffre dans le bardage en tôle, des bruits, semblables à ceux d’une disqueuse coupant du métal, résonnent dans toute la tour «Panoramik». «On avait beau fermer les fenêtres et mettre des boules Quies, ça nous empêchait de dormir», a rapporté un résident auprès de Actu.fr, qui a relayé l’information.

Les propriétaires, qui ont déboursé environ 300.000 euros pour s’offrir un 75 mètres carrés au sein de cet immeuble considéré comme haut de gamme, et livré début 2018, ont réalisé qu’il y avait un problème dès les premiers jours qui ont suivi leur déménagement.

«Au début, on pensait que c’était les grues d’à côté, vu que d’autres immeubles étaient en construction dans le quartier, a raconté un des nouveaux acquéreurs. Au bout de deux jours, on a compris. Pas besoin d’être un expert pour comprendre qu’il y avait une malfaçon.»

«logement impropre à l’habitation»

Le promoteur, Kaufman & Broad, est alors alerté. Mais les expertises ont pris près de 10 mois. Un expert acousticien a finalement conclu à «une gêne permanente, qui rend le logement impropre à l’habitation».

Pour mettre fin à ces nuisances sonores, le promoteur a proposé de mettre un film amovible sur les perforations de la tôle, ce que les résidents ont refusé, expliquant que cela aurait notamment altéré l’aération des logements. Deux propriétaires ont donc décidé d’entamer une action en justice.

Ils ont gagné leur procès, puis en appel, mais le promoteur a indiqué qu'il allait se pourvoir en cassation. Kaufman & Broad assure devoir passer par ce recours afin de déterminer qui est responsable de cette malfaçon (l'architecte, le mandataire, le concepteur du bardage ?). Le jugement n'aura pas lieu avant fin 2021.

En attendant, les propriétaires ont été relogés et l'argent leur a été rendu, «mais il est consigné par notre avocate, et nous ne pouvons pas l’utiliser pour acheter un autre logement tant que l’action en justice n’est pas terminée.», a précisé l'un deux.

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