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Mort de Victorine : dix enquêteurs mobilisés à plein temps sur l'affaire

Pour mener à bien l'enquête sur l'affaire Victorine, une cellule spéciale a été créée. Pour mener à bien l'enquête sur l'affaire Victorine, une cellule spéciale a été créée. [ANTOINE MERLET / AFP]

Une semaine après la découverte du corps de Victorine Dartois à Villefontaine, en Isère, les enquêteurs sont pleinement mobilisés pour trouver qui a tué la jeune fille, noyée dans un ruisseau.

«Des ecchymoses internes» ont été relevées sur son corps, mais sans traces de violences sexuelles pour l’heure, avait indiqué la semaine dernière le parquet de Grenoble.

Boris Duffau, procureur de la République adjoint de Grenoble, a annoncé l’ouverture d’une information judiciaire contre X. Trois juges d'instruction ont été désignés et les investigations porteront sur les qualifications de «meurtre» et «d’enlèvement et séquestration».

Pour mener à bien cette enquête, une cellule spéciale a été créée. Baptisée HomRoche, elle rassemblera dix enquêteurs de la section de recherche de Grenoble et du groupement de gendarmerie de l’Isère  «exclusivement dédiés à cette enquête» et sera dotée de moyens supplémentaires financés par Paris, a ajouté le procureur adjoint.

«Malgré la discrétion, le recul du procureur [...] on sent que tous les moyens sont mobilisés. La création de cette cellule d'enquête en est la parfaite illustration», a déclaré lundi Kelly Monteiro, l'avocate des parents de Victorine Dartois, sur France Bleu Isère. «Si jusqu'à aujourd'hui on avait un peu plus de 40 enquêteurs sur le terrain, on va quand même en avoir dix qui vont, toute l'affaire durant, être dépêchés dessus. C'est une mobilisation qui est très, très importante», a expliqué l'avocate.

«La nomination de trois juges d'instruction donne le ton sur l'importance qui est donnée à cette affaire [...] La famille fait preuve d'extrêmement de patience et de compréhension. C'est humain de penser que dans quelques mois ils le seront moins évidemment. Mais encore une fois, on fait confiance à la justice et tous les moyens sont mis en oeuvre pour retrouver cette personne car il est inenvisageable que ce crime reste impuni», a poursuivi maître Monteiro.

Un travail de fourmis

Les enquêteurs avancent dans l'ombre, avec prudence, prenant garde à ne pas dévoiler d'éléments qui pourraient nuire à leur travail de recherche. «L’enquête, à ce stade, ne permet pas de donner plus d’éléments», a indiqué le procureur de la République de Grenoble.

«Depuis la disparition de Victorine, le 26 septembre au soir, 40 enquêteurs ont été mobilisés, 130 auditions de terrain menées et 662 personnes contactées par les enquêteurs», a précisé lundi le colonel James, commandant de la section de recherches de Grenoble. Les piétons et automobilistes qui circulaient dans le secteur où Victorine a disparu ont été interrogés afin de «recueillir des compléments de témoignages de gens qui ont l’habitude d’emprunter ce lieu».

Le numéro vert (0800.200.142) reste actif, et a enregistré 305 appels, tous vérifiés. 

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