La «décapitation était méritée», car «on n’a pas le droit de se moquer de la religion». Exclu définitivement de son lycée de Saint-Jean-de-Luz suite à des propos se réjouissant de la mort du professeur Samuel Paty, un élève a reçu le soutien de sa mère.
La «sanction (est) injuste» et «l’école lui manque», a-t-elle affirmé jeudi à France Bleu. Selon elle, son fils regrette ce qu’il a dit et a envoyé une lettre d’excuse à sa professeure principale, face à qui il avait tenu les propos.
Les faits s’étaient déroulés le 2 novembre, lors d’une discussion concernant la mort de Samuel Paty, assassiné en octobre par un islamiste. Le lycéen de seconde professionnelle avait ensuite répété ses paroles face au proviseur adjoint et au conseiller principal d’éducation. Il avait alors été exclu définitivement lors d’un conseil de discipline.
Une proposition d’intégrer un autre établissement lui avait été faite, mais jugée trop éloignée du domicile par sa mère.
Au total, 793 «incidents» ont été recensés par l’Education nationale suite aux hommages à Samuel Paty dans les établissements scolaires.