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Calendrier : voici pourquoi février est un mois «parfait»

Le mois de février a la particularité d'être parfaitement alligné. [Photo d'illustration / Eric Rothermel / @erothermel / Unsplash].

Vous ne le saviez peut-être pas, mais le mois de février, qui démarre ce lundi, est ce que l'on appelle un mois «parfait». Doit-on entendre par-là qu'il est porteur de bonnes nouvelles ? Non, chacun jugera à la fin du mois. Alors pourquoi ce qualificatif ?

Pour nous permettre de comprendre, il suffit de jeter un coup d'oeil au calendrier.

Comme l'ont remarqué plusieurs internautes, le mois de février 2021, avec ses 28 jours, commence donc ce lundi 1er pour se terminer le dimanche 28.

Concrètement, il durera donc exactement quatre semaines, chaque semaine se déroulant du lundi au dimanche, chaque jour de la semaine revenant par conséquent quatre fois. Autrement dit, ce mois de février est dit «parfait» parce qu'il est remarquablement complet, harmonieux et donc bien «rangé».

Un équilibre assez rare pour être souligné

Comme l'explique le JDD, cette harmonie est rarissime dans notre calendrier.

Pour rappel, la France utilise, depuis 1582, le calendrier grégorien avec ses mois aux durées inégales, de 30 ou 31 jours, à l'exception notable, donc, de février qui n'en compte que 28.

De ce fait, cette harmonie ne peut donc se produire qu'en février, seul mois du calendrier multiple de 7. Et encore, pas tous les ans. Cet ordre se produit ainsi tous les six ou onze ans environ, en fonction des années bissextiles.

Aussi, au cours des 100 dernières années, le «mois parfait» s'est produit à seulement dix reprises : en 1926, 1937, 1943, 1954, 1965, 1971, 1982, 1993, 1999 et en 2010. Pour le reste, le «mois parfait» reviendra ensuite en 2027 puis en 2038, en 2049, etc.

En revanche, il serait tout à fait possible de construire un calendrier de 13 mois avec 28 jours chacun. Au total, cela ferait 364 jours. Un «calendrier fixe» auquel on pourrait associer un jour «blanc», voire deux si l'année est bissextile. Un tel jour marquant, par exemple, le passage du Nouvel An.

Le philosophe français Auguste Comte, père du positivisme, en avait d'ailleurs fait la proposition en 1849, sans succès. Aujourd'hui, une telle réforme du calendrier apparaît d'ailleurs totalement inenvisageable pour ne pas dire illusoire.

Un tel changement signifierait en effet une réorganisation administrative titanesque, sans parler des répercussions sur les dates des événements et, surtout, des anniversaires. Dans ce cas, chacun devrait recalculer en effet sa date de naissance, bref beaucoup trop de confusion, de désordre et de tracas. Un casse-tête, en somme, qu'il vaut mieux s'épargner.

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