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Uber Eats, Deliveroo, Just Eat... Voici le portrait-robot des livreurs à domicile dans le nord-est parisien

Un demi-millier de livreurs ont été interrogés dans le cadre de cette enquête. Un demi-millier de livreurs ont été interrogés dans le cadre de cette enquête.[© ALAIN JOCARD / AFP]

Sans grande surprise, les livreurs des plate-formes de livraison – Uber Eats, Deliveroo, Just Eat ou encore Stuart – sont majoritairement de jeunes hommes. C’est en tout cas ce que révèle une étude de l'agence 6T, spécialisée sur la mobilité et les modes de vie, publiée ce jeudi 3 juin.

De cette étude réalisée dans le nord-est parisien auprès de 500 livreurs in situ, il ressort que 93 % d’entre eux sont de sexe masculin, âgés de 31 ans en moyenne et installés à Paris (59 %) ou en Seine-Saint-Denis (23 %). Il apparaît également que 38 % d’entre eux n’ont pas de diplôme, mais que certains sont étudiants (18 %) ou exercent un autre métier en parallèle (12 %).

La plupart (80 %) gagnent moins de 1 500 euros par mois grâce à cette activité, exercée en moyenne 5 jours et demi par semaine, 7 heures par jour. Ils réalisent en moyenne 18 courses quotidiennes, et ce, en vélo pour près de la moitié d’entre eux (46 %). Ils sont plus de 65 % à travailler soit pour Deliveroo (34 %), soit pour Uber Eats (31 %).

D'ailleurs, seulement 28 % d'entre eux sont salariés, et plus de la moitié (54 %) utilisent le statut d'autoentrepreneurs. Et s’ils sont 30 % à penser qu’ils seront toujours livreurs dans trois mois, plus d’un tiers (37 %) avouent ne pas trouver d’autre travail. 

Et la crise ne les a pas épargné : une grosse moitié (57 %) assure même que celle-ci «a détérioré leurs conditions de travail». Selon le bureau d'études 6T, la crise a en effet «entraîné une diminution du nombre de courses et des revenus pour plus de la moitié des livreurs».

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