En Direct

Altercation entre candidats PCF et RN : une plainte pour «violences volontaires» déposée

La candidate affirme avoir été agressée alors qu'elle collait des affiches. [Nicolas TUCAT / AFP]
Par Mis à jour le Publié le

Marie-Chantal Guzman, candidate PCF des Alpes-Maritimes aux départementales, a déposé plainte pour «violences volontaires» contre un candidat du Rassemblement national.

Elle affirme avoir été agressée à Grasse dans la nuit de vendredi à samedi par Jean-Claude Geay, candidat du RN, pendant qu'elle collait des affiches sur un panneau libre avec d'autres militants.

Ce dernier lui aurait signifié qu'elle n'avait «pas le droit de coller» et lui aurait «arraché le pinceau de colle des mains» avant de lui «taper dessus, sur la figure et les bras (...)». Marie-Chantal Guzman a indiqué ce samedi à l'AFP avoir des «bleus aux bras».

Une main courante déposée

Jean-Claude Geay conteste ces accusations. Il a lui-même déposé une main courante pour signaler un collage d'affiches en dehors des heures légales. Selon lui, «il y a eu une petite bousculade, mais aucun coup, aucune violence». Il affirme que la candidate PCF était «agressive» et qu'il l'a repoussée «avec un pinceau de colle» qu'il lui avait pris.

Les faits ont été commentés samedi par de nombreux élus, du porte-parole du PCF Ian Brossat, qui a dénoncé sur Twitter «une insupportable agression», à Renaud Muselier (LR), candidat à sa succession aux régionales en Provence-Alpes-Côte d'Azur, pour qui «la violence n’a jamais sa place dans la vie politique».

Le chef de file de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a fustigé quant à lui «la violence d'extrême-droite déniée et par là même encouragée».

«Il n’y a pas eu de coups échangés, ce n’est pas du tout l’attentat dénoncé par Jean-Luc Mélenchon. Cela a pris des proportions grotesques et ridicules», a de son côté dénoncé auprès de l'AFP un cadre local du RN.

Ailleurs sur le web