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Vidéo: L214 dénonce le calvaire vécu par des cochons d'élevage, un employé témoigne

Les images diffusées par L214 font froid dans le dos. [Capture d'écran Youtube/L214]

L214 monte une nouvelle fois au créneau. L'association de défense des animaux utilisés comme ressources alimentaires a diffusé ce jeudi 19 août des nouvelles images choc de maltraitance, cette fois dans un élevage de porcs de l'Yonne. Dans leur contenu, un ancien employé a même accepté de témoigner à visage découvert.

Salarié pendant deux ans et deux mois de l'élevage SCEA des Tremblats II à Annay-sur-Serein (Yonne), Grégory Boutron a récemment démissionné de son poste après être tombé en dépression à la suite des maltraitances qu'il a pu constater.

Les images vidéos, prises avec son téléphone portable, montrent des truies tuméfiées par des coups de tournevis sur tout le corps, ou agonisant sur le sol en béton de l'élevage, ainsi que des jeunes truies dont les dents sont coupées à la tenaille.

«Ils coupent les queues à vif et font les castrations à vif. Si un porcelet boîte, ils le prennent et le claquent par terre. Des fois, on le voit encore bouger dans le seau», a témoigné le lanceur d'alerte. 

Une plainte déposée 

L'association a porté plainte mercredi auprès du procureur de la République d'Auxerre, dénonçant de «nombreuses infractions à la réglementation». Une pétition a également été mise en ligne.

L'association demande des sanctions contre l'élevage mais également l'interdiction de la coupe à vif des queues et du claquage des porcelets : ceux qui sont jugés les moins rentables sont assommés violemment tout juste après leur naissance. Cette opération est censée les tuer rapidement mais c'est loin d'être toujours le cas, selon L214. 

La porcherie a été «mise en demeure»

Dans un communiqué, la préfecture de l'Yonne indique que l'exploitant de la porcherie a été «mise en demeure» à la suite d'une inspection de l'élevage, le 1er juin, et la constatation de «non-conformités».

Ce contrôle inopiné, réalisé par les services vétérinaires de la Direction départementale de l'emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations (DDETSPP), «faisait suite à un signalement déposé à la gendarmerie».

«La DDETSPP a informé l'exploitant qu'une nouvelle inspection serait menée pour vérifier la mise en conformité de son élevage», selon la préfecture, qui assure de la pleine mobilisation des services vétérinaires.

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