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Salah Abdeslam sur les attentats du 13-Novembre : «il n'y avait rien de personnel»

Le président de la cour d'assises spéciale a donné la parole à chacun des 14 accusés, dont Salah Abdeslam. BENOIT PEYRUCQ / AFP].

Au sixième jour d'audience du procès des attentats du 13-Novembre, ce mercredi 15 septembre, Salah Abdeslam a pris la parole pour justifier les attaques survenues ce soir-là.

«On a attaqué la France, visé la population, des civils, mais il n'y avait rien de personnel», a déclaré le seul survivant des commandos et, principal accusé du procès, à l'ouverture de l'audience.

«Le but n'est pas de remuer le couteau dans la plaie mais d'être sincère», a-t-il ajouté d'un ton calme, assurant que les attentats étaient une réponse aux «bombardements français» en Syrie.

Salah Abdeslam s'est exprimé pendant environ cinq minutes, pour affirmer que les «terroristes, jihadistes, radicalisés» auxquels on avait pu se référer pendant l'audience étaient en fait «des musulmans». 

Des pleurs parmi les parties civiles

«François Hollande a dit que nous avons combattu la France à cause de ses valeurs, mais c'est un mensonge», a-t-il ajouté, blâmant les «avions français qui ont bombardé (Daesh), les hommes, les femmes, les enfants». «François Hollande savait les risques qu'il prenait en attaquant (le groupe terroriste) en Syrie», a-t-il continué.

Sur les bancs des parties civiles, certains se sont mis à pleurer, d'autres se soutenaient les uns les autres, d'autres encore sont restés prostrés, semblant accuser le coup.

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