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Paris : que vont devenir les terrasses estivales au 31 octobre ?

Les terrasses devront être démontées au 1er novembre, qu'elles aient été autorisées ou non. Les terrasses devront être démontées au 1er novembre, qu'elles aient été autorisées ou non.[© Christophe ARCHAMBAULT / AFP]

Elles ont permis de redonner vie aux rues parisiennes à la réouverture des bars et restaurants : les terrasses dites «éphémères» officiellement baptisées les terrasses estivales n'ont plus que quelques jours à vivre. Que deviendront-elles au 31 octobre ?

Pérennisées le 1er juillet 2021, les terrasses estivales – comme leur nom l'indique – seront désormais autorisées du 1er avril au 31 octobre, chaque année, à la condition d'en avoir obtenu l'autorisation au préalable auprès de la Mairie de Paris.

Ce 31 octobre sonne donc la fin de la deuxième saison de ces terrasses, aussi bien appréciées par les Parisiens en quête d'extérieur que décriées par les riverains mécontents par le bruit ou par le manque d'esthétisme de ces dernières.

«Elles devront être démontées au 1er novembre»

Et à ce titre, «toutes les terrasses installées depuis le déconfinement mais aussi celles installées plus récemment, qu'elles aient obtenu l'autorisation de s'installer ou non d'ailleurs, devront être démontées dès le 1er novembre», avait déjà fait savoir la Mairie de Paris l'an passé, soulignant que «faute de quoi, elles seront démontées par [nos] services».

Car la Charte qui régit le nouveau Règlement des étalages et terrasses (RET) est claire à ce sujet : «des autorisations de terrasses estivales peuvent être accordées sur le domaine public de voirie [...] jusqu'au 31 octobre» compris. Après, elles seront donc considérées comme illégales.

Il faudra donc les démonter et les remonter l'an prochain, puisque «les autorisations conformes sont reconduites tacitement chaque année», peut-on encore lire dans le RET, sauf spécifie-t-il «en cas de renonciation expresse du bénéficiaire ou encore de décision de non renouvellement par l’administration pour des motifs tenant à l’intérêt du domaine public».

Sachant que dans ce dernier cas, le RET mentionne que «les installations non conformes au présent règlement mais préalablement autorisées, pourront être reconduites à la condition d’être mises en conformité».

3.800 terrasses autorisées en 2022

En 2022, pas moins de 3.800 terrasses ont été autorisées du 1er avril au 31 octobre sur des places de stationnement, trottoirs, terre-pleins, placettes et autres rues piétonnisées de la capitale. Un gros coup de pouce pour les restaurateurs et de nouveaux espaces de convivialité pour les Parisiens et les touristes, qui ne va pas sans son lot de mécontentement, même si les choses s'améliorent selon la municipalité parisienne.

Depuis le 1er avril, face aux abus, la police municipale a ainsi effectué plus de 15.000 verbalisations, dont 1.300 pour nuisances sonores, et initié «plus de 400 procédures administratives qui ont conduit très majoritairement à des démontages spontanés», a annoncé Olivia Polski, l'adjointe à la mairie de Paris chargée du commerce.

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